Umih Calvados
L'Umih du Calvados vient d'élire son nouveau président, Philippe Villalon. Ce dernier, patron de la Taverne de Maître Kanter à Caen, exerce déjà des responsabilités au niveau national.
Philippe Villalon se veut être un homme de dialogue.
Même s'il vient juste de
prendre la présidence du syndicat du Calvados, Philippe Villalon n'a rien d'un novice en
matière de militantisme. C'est en effet lui qui commande, au niveau national, la cellule
action de l'Umih. "En 2000, nous avons organisé les premières manifestations et
j'ai été l'instigateur du blocage des frontières l'an dernier." Autant dire
que le syndicalisme, qu'il rejoint en 1997, ça le connaît. "Je suis entré au
syndicat car j'ai été séduit par les propos d'André Daguin." Dès son
adhésion, Philippe Villalon, 44 ans, prend ses responsabilités en devenant le bras droit
de Jacques Leparfait, le président sortant du Calvados, "jusqu'à ce qu'il me
demande de prendre sa succession".
Au sein de l'Umih du Calvados, qui comprend 750 adhérents, le nouveau président, par
ailleurs propriétaire de la Taverne de Maître Kanter de Caen, souhaite "faire
progresser ce nombre pour arriver à un millier de professionnels adhérents au cours de
mon mandat". D'ores et déjà, des commissions par secteur ont été créées au
sein du conseil d'administration afin d'être plus proche des professionnels. "Nous
devons par ailleurs leur proposer un combat par rapport aux achats. Nous devons permettre
à nos adhérents de mieux acheter, de proposer les meilleures conditions, les meilleurs
prix. Un combat de communication également. Imaginez que 50 % de nos adhérents n'ont
même pas encore le fax !"
Se battre pour toutes les branches
Mais le gros dossier prioritaire reste la TVA : "Ce doit être l'objectif national
! Les trésoreries sont dans le rouge, la santé financière des établissements n'est pas
bonne. Nous devons donner une aisance de trésorerie aux professionnels. Une baisse de la
TVA induira des investissements et une baisse des prix." Philippe Villalon milite
par ailleurs pour une baisse des charges pour "ceux qui augmenteront les salaires
afin que nous puissions faire la différence avec une moyenne de 1 524 E nets (10
000 F) pour nos salariés. Nous devons rehausser l'image du métier par les salaires".
Avec ce combat sur la baisse des charges, ce Costarmoricain d'origine entend montrer "que
nous travaillons pour l'ensemble de la profession. Même si le combat de la TVA demeure
essentiel, nous ne devons pas oublier les hôteliers purs".
Le mandat de Philippe Villalon s'annonce donc bien chargé, d'autant qu'il n'oublie ni la
formation ni le paracommercialisme. Froid dans l'action, le nouveau président de l'Umih
14 se veut "très déterminé. Je suis dynamique, mais encore plus lorsque je suis
confronté à une inégalité. Nous ne devons pas montrer à nos dirigeants que nous
sommes faibles, mais forts. Tout est faisable". Philippe Villalon se veut être
un "homme de dialogue". En ajoutant aussitôt : Mais il y a un temps
pour tout."
O. Marie zzz74v
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L'Hôtellerie n° 2754 Hebdo 31 Janvier 2002 Copyright ©