Droit de terrasses à Béziers
A Béziers, ce sont 129 terrasses qui sont taxées par la municipalité en fonction de leur situation géographique. Plus de la moitié des sommes récoltées provient ainsi de 17 établissements.
Loin de remettre en cause le principe de taxation adopté par la municipalité, les restaurateurs et les cafetiers installés sur les allées Paul Riquet - 17 établissements au total - contribuent pour moitié aux 154 000 e engrangés par la municipalité en échange de l'occupation du domaine public. Les tarifs sont fixés selon la zone géographique où est implanté l'établissement avec quatre modes de taxation sur la base du mètre carré, contrairement à la ville de Sète par exemple où la taxe est fixée à la table ou à la chaise. Sur les allées, la statue de Paul Riquet fait donc figure de limite fiscale. En haut de cette limite, de la statue au théâtre, les taxes sont les plus chères de la ville avec une déclinaison des tarifs qui évoluent également selon la saison. Ainsi, en juillet et août, le m2 est fixé respectivement à 14,40 et 20,30 e, alors que les autres mois font l'objet d'un tarif unique à 8,70 e. Des professionnels qui peuvent par ailleurs opter pour un forfait annuel plus avantageux : 52 e pour 10 mois ou 40,60 e pour 8 mois. Au bas des allées, ce forfait annuel est ramené à 26 e pour 10 mois et à 20,80 e pour 8 mois. Quant au troisième mode de facturation, il ne s'applique qu'aux voies semi-piétonnes, le domaine public n'étant occupé que du 1er mai au 30 mars avec un prix au m2 de 6 e par mois.
"Une répartition équitable"
Partout ailleurs, c'est un prix unique de 3,40 e par mois et par m2 qui s'applique. Une
répartition que le président de l'Umih biterroise, Alain Maurel, juge parfaitement
adaptée : "Même si le sentiment d'insécurité est particulièrement palpable
aux abords des allées et reste un frein à l'activité, nous ne remettons pas en question
le principe de cette taxation qui a le mérite d'être équitable. Les allées sont
idéalement placées, que ce soit d'un point de vue géographique que d'un point de vue
commercial, et à titre d'exemple, le prix au m2 mensuel est de 122 e à
Montpellier", commente le restaurateur dont l'établissement, le Victor, est
situé en face de la statue du créateur du Canal du Midi. Seul changement notable cette
année sur les allées, les structures en toile, qui servent à protéger la clientèle,
doivent faire l'objet d'une demande de permis de construire. Le maire de la ville, Raymond
Couderc, prévoit en outre d'harmoniser à l'été 2003 l'ensemble des tentures qui y
seront présentes, et ce, sous l'égide des Bâtiments de France. zzz22v
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L'Hôtellerie n° 2768 Hebdo 9 Mai 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE