Sète
La dernière assemblée générale du syndicat a permis de faire le point sur un certain nombre de dossiers chauds comme la TVA ou le manque de main-d'uvre.
Réunis fin avril pour l'assemblée générale annuelle de leur syndicat, les professionnels sétois ont pu obtenir à cette occasion les réponses à certaines de leurs interrogations. Francis Longo, le président de l'Umih Sète-Bassin de Thau-Gardiole, avait en effet convié plusieurs intervenants extérieurs à venir s'exprimer sur les difficultés rencontrées par les adhérents. Premier problème : les faux euros et les billets de 500 e. Le directeur de la Banque de France de Sète a rappelé aux professionnels les conditions dans lesquelles les nouveaux billets de 500 e pouvaient être acceptés des clients étrangers, et en particulier des Allemands, "uniquement pour des paiements supérieurs à ce montant". Deuxième sujet : les aides financières à la modernisation, régionales et européennes. Une représentante du conseil régional du Languedoc-Roussillon a précisé les modalités d'attribution et le plafond de ces primes à l'investissement (mise aux normes des équipements dans le cadre du label Restaurateurs de France, aide à l'installation d'équipements solaires, amélioration du confort des hôtels, installation d'équipements de loisirs).
Une pénurie de main-d'uvre
Enfin, dernier temps fort de cette réunion : la présentation du dispositif d'EMT
(Evaluations en milieu de travail), et des moyens mis en place pour attirer de nouveaux
venus dans les métiers de l'hôtellerie et de la restauration avec le responsable de
l'ANPE locale. Ce fut également l'occasion pour Jacques Privat, président de l'Umin
Languedoc-Roussillon, de faire état d'un projet de création d'aides spécifiques pour
les bars-cafés qui sont encore exclus de ces dispositifs. Autre motif d'inquiétude pour
les adhérents, l'évolution des dossiers relatifs à la baisse de TVA et des charges
sociales sous fond de pénurie de main-d'uvre. "Avec 60 % des adhérents en
situation d'arriérés de TVA, il est difficile d'aller plus loin dans nos revendications",
a précisé Francis Longo, en évoquant le risque de contrôle fiscal pour les
irréductibles du non-paiement de la taxe. zzz74v
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L'Hôtellerie n° 2773 Hebdo13 Juin 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE