Corse
L'observatoire régional du tourisme de la Corse est catégorique : "Les premières estimations permettent de confirmer le bon état de santé du tourisme insulaire, même si un tassement de l'activité touristique est observé en mai et juin."
Ce tassement de l'activité, qui se
traduirait par une baisse d'environ 10 % dans les hébergements marchands, s'explique
principalement par le phénomène électoral.
En effet, si la clientèle étrangère s'est maintenue par rapport à 2001, les Français,
qui représentent environ 80 % des touristes présents dans l'île à cette période, ont
été un peu moins nombreux. Mais les indicateurs sont au vert, l'étalement de la saison
se confirme.
En 2002, les premiers effets de la fréquentation touristique ont été ressentis dès le
mois de mars avec une population diversifiée. Les groupes confirment leur présence, mais
la Corse bénéficie depuis 3 ans d'une nouvelle clientèle individuelle en avant saison.
C'est l'hôtellerie qui enregistre les meilleurs résultats avec de fortes disparités
selon les classements et la situation géographique : l'hôtellerie classée 2, 3 et 4
étoiles sur le littoral enregistre des TO supérieurs à 50 % en avril, tandis que celle
non classée ou 1 étoile n'atteint pas les 30 %. Enfin, toujours selon l'ORT, les hôtels
situés dans l'arrière-pays atteignent seulement des taux de 40 %.
Mêmes tendances en mai et juin avec des taux d'occupation atteignant 61 et 68 % en
moyenne dans l'hôtellerie, et même plus de 70 % pour les établissements classés du
bord de mer. Au total, en 2001, la Corse a accueilli plus de 2,2 millions de touristes
d'avril à octobre...
"Toutes ces tendances sont plus que positives", souligne-t-on à l'agence
du tourisme de la Corse. Depuis 1990, on constate une tendance lourde à l'étalement : à
l'époque, 70 % des touristes venaient dans l'île en juillet et en août. Aujourd'hui, le
cur de la saison ne représente plus que 50 % des séjours. "Un problème
primordial subsiste cependant, souligne Roland Dominici, président de la coordination
des industries touristiques.
Si l'offre de transports s'est fortement améliorée dans le secteur maritime avec le
développement de la concurrence, nous souffrons toujours d'une inadéquation entre
l'offre et la demande dans l'aérien. Une forte proportion de la clientèle individuelle
est repoussée en avant saison en raison du manque de places dans les avions, bloquées en
majorité par les groupes et les TO."
L. Peretti zzz70
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L'Hôtellerie n° 2776 Hebdo 4 Juillet 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE