Colmar (68)
Un incendie gigantesque a éclaté le 22 juin dernier, en plein cur historique de Colmar. L'extinction a nécessité plusieurs heures et l'intervention d'une soixantaine de pompiers. Pour Hueber Régis, gérant de la brasserie du Sporting, c'est l'heure du bilan.
Dans l'immeuble du n° 11 de la rue Rapp à Colmar dans le Haut-Rhin, le rez-de-chaussée abrite la brasserie du Sporting et quelque 25 studios meublés occupent les étages. C'est dans l'un d'eux que se déclare, samedi 22 juin vers 20 h 30, un incendie qui se propage rapidement aux combles ainsi qu'à la toiture de l'immeuble voisin. Une partie des locaux de la mairie, toute proche, souffre également des flammes. "C'est parti de la friteuse", déclarait le soir du sinistre l'occupant de l'appartement, point d'origine du feu. Les conséquences s'avéreront vite dramatiques. Vers 2 heures du matin, les pompiers retrouvent le corps sans vie d'une jeune fille mineure, Régine Remaître, fille des anciens gérants de la brasserie-PMU du Sporting. Une brasserie dont la gérance avait été reprise le 25 mars dernier, soit moins de 3 mois avant le drame, par Hueber et Casalede Régis, au travers de la SARL Paco Cas.
Tout reconstruire
"Au-delà du drame qui est venu endeuiller l'événement, les dégâts matériels
sont considérables, constate Hueber Régis, 26 ans. Les experts n'ont pas encore
rendu leurs conclusions, mais il est clair qu'il va falloir tout refaire. Des plafonds,
qui ont subi d'importants dégâts des eaux, jusqu'à la charpente, totalement calcinée,
sans oublier la façade qui a pris un sacré coup."
Si le sinistre et l'intervention des pompiers ont causé quelques inconvénients mineurs
aux nombreux restaurants du quartier dans les jours qui ont suivi l'incendie, il faudra
sans doute de nombreux mois pour que la brasserie du Sporting et l'immeuble du 11 de la
rue Rapp retrouvent leur physionomie d'antan. Un mois après le drame, seuls les travaux
de façade ont été entamés. "En étant optimiste, poursuit cet ancien
employé de la Française des Jeux, il faudra 6 mois pour que nous puissions reprendre
notre activité. Mais il faudra peut-être une année. De toute manière, nous allons en
profiter pour tout réorganiser dans l'établissement. C'est d'autant plus dommage que
l'agencement, lorsque nous avons repris l'affaire, était tout à fait satisfaisant, et
que nous ne comptions pas entamer de rénovation avant longtemps. Mais là, nous n'avons
plus le choix." zzz26v
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L'Hôtellerie n° 2782 Hebdo 15 Août 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE