Nord-Pas-de-Calais
Selon le Comité régional de tourisme Nord-Pas- de-Calais qui enquête auprès de 286 professionnels du tourisme dont 83 hôtels, l'activité était bonne à mi-saison (fin juillet) en dépit d'une météo très médiocre. Sur le terrain, les opinions sont partagées.
Devant le Café Leffe du Touquet, début août. Mauvais temps, mais les professionnels
de cette station vendent bien d'autres produits que la plage.
Les propriétaires des bars
et restaurants de plage comme le Brussels Café sur la digue de Malo-les-Bains (59) ou le
Grand Café et le Bar de la Plage de Hardelot-Plage (62) ne sont pas satisfaits. Les deux
dernières semaines de soleil d'août n'ont pas sauvé une saison médiocre. Seuls les
week-ends d'août ont fait le plein. De plus, "la clientèle n'avait pas encore
assimilé l'euro", commente-t-on au Brussels Café. Le Grand Café voit revenir
septembre et ses golfeurs anglais avec satisfaction. A l'inverse, côté hébergement,
l'Ibis de Calais qui vient d'augmenter sa capacité à 66 chambres a réussi le 100 % de
TO sans faute sur deux mois. Le transmanche reste la meilleure affaire du littoral. Les
petites stations de la côte n'ont pas encore vraiment décollé, mais les hôteliers
pensent que cela est dû à un manque d'équipement. Rémy Leprêtre a construit
l'Argousier, 10 chambres, à Ambleteuse (62), et se satisfait de 50 % de TO moyen sur sa
première saison. A l'Hôtel de la Plage (10 chambres) à Audresselles (62), à deux pas,
juillet a été correct malgré le mauvais temps. En août, "nous aurions loué 30
ou 40 chambres sans problème", indique le patron. Au Touquet, les professionnels
de la restauration savent profiter de la pluie, et la grande hôtellerie garde une
clientèle de golfeurs, d'amateurs d'équitation ou de tourisme vert. Août a été
excellent, juillet plus irrégulier. La nouvelle propriétaire du Nouveau Caddy (2
étoiles, 35 à 65 e le prix des chambres affiché) est satisfaite d'une occupation
progressant de 81 % en juin à 91 % en juillet et 95 % en août, avec souvent des séjours
très courts et des décisions de dernière minute. Le court séjour, les annulations ou
les arrivées imprévues deviennent d'ailleurs le lot commun.
A. Simoneau zzz70
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L'Hôtellerie n° 2788 Hebdo 26 Septembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE