Ce franchisé indépendant a gagné 12 chambres en rachetant les 3 étages supérieurs de l'ancienne Auberge de France. La dernière étape d'une politique d'expansion entamée en 1999.
Joël de Bellis a dirigé l'aménagement de 3 nouveaux étages au-dessus du restaurant
Les Domaines.
Au balcon de l'une des
nouvelles chambres dominant la place de l'Horloge, centre névralgique de la vie
avignonnaise, à deux pas du palais des Papes, Joël de Bellis a le sourire. Directeur du
Mercure Cité des Papes, il vient de conduire avec succès la deuxième étape du
développement de cet hôtel racheté par la SA Grand Hôtel du pont d'Avignon en 1996
pour un montant de 2,6 Me, auxquels se sont ajoutés 914 694 e de travaux de rénovation.
Une société également propriétaire du Mercure Palais des Papes (87 chambres).
Pour donner une capacité d'accueil similaire à ses deux établissements, les
propriétaires ont d'abord fait l'acquisition du pub Saint-Georges qui occupait
rez-de-chaussée et premier niveau d'une partie du Mercure Cité. Là, a été aménagé
un restaurant, Le Bistrot de Provence, et ont été créées 12 nouvelles chambres.
"Nous étions également intéressés par le rachat de la partie hôtelière de
l'ancienne Auberge de France, mais les négociations n'ont jamais abouti. L'arrivée d'un
nouveau propriétaire seulement intéressé par le restaurant Les Domaines, nous a permis
de concrétiser ce projet", explique Joël de Bellis. En mars 2001, la
transaction a été conclue et les travaux ont débuté en novembre 2001. "Nous
n'avons conservé que la façade et avons refait tout le reste à neuf. Nous gagnons 12
chambres plus spacieuses que celles proposées dans le reste de l'hôtel. L'investissement
était à nouveau important, puisqu'il a fallu réinjecter 1,22 Me supplémentaires
entre l'achat et l'aménagement.
Mais aujourd'hui, avec 85 chambres en 3 étoiles, nous figurons parmi les quatre plus
grands établissements de la ville." Et parmi les plus rentables, sans doute,
avec un taux d'occupation annuel de 80 %.
Président départemental du groupement national des chaînes, Joël de Bellis a suivi de
près l'évolution de l'enquête commandée par la municipalité. Et il a, bien sûr, une
approche personnelle pour commenter les conclusions du rapport. "L'insuffisance de
l'offre est une réalité 8 mois par an, mais elle ne concerne que le centre-ville, là
où se concentre la clientèle de loisirs. Si on se limite à ce créneau, 300 chambres
suffisent. Par contre, si nous allons plus loin dans la démarche avec un centre de
congrès, la volonté de profiter de l'arrivée du TGV Méditerranée et de jouer la carte
du tourisme d'affaires qui ne pèse que 30 % de notre activité aujourd'hui, il faudra
voir plus grand..."
J. B. zzz36v
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L'Hôtellerie n° 2789 Hebdo 3 Octobre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE