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Vacances - AU PRINTEMPS DERNIER, UN SONDAGE IFOP/EUROP ASSISTANCE RÉVÉLAIT QUE 78 % DES EUROPÉENS AVAIENT L'INTENTION DE PARTIR EN VACANCES CET ÉTÉ... SURTOUT EN DIRECTION DU SUD !

LES EUROPÉENS RESTENT DANS LA COMMUNAUTÉ 

En 1999, une étude Sofres portant sur les vacances des Européens avait révélé que les habitants du nord de l'Europe étaient ceux qui partaient le plus. Avec un taux de départ avoisinant les 60 %, les Espagnols et les Italiens étaient ceux qui avouaient être le moins partis. Il semble qu'aujourd'hui, cette tendance se soit estompée. A l'aube des vacances estivales 2002, même si les Autrichiens étaient les plus nombreux à avoir l'intention de partir (91 %), 88 % des Italiens déclaraient vouloir prendre la route cet été. Le taux de départ des autres pays interrogés devait, quant à lui, dépasser 70 % (73 % des Français déclaraient avoir l'intention de partir, 71 % des Espagnols, et 70 % des Belges).

Les habitants des pays du Nord partent davantage à l'étranger
Si la majorité des Européens trouvent leur bonheur dans leur pays d'origine, ils étaient tout de même 44 % à avoir l'intention de voyager hors de leurs frontières lors des grandes vacances de cette année. On constate d'ailleurs que les habitants du Nord partent plus fréquemment à l'étranger. Ainsi, 61 % des Italiens et 58 % des Espagnols interrogés envisageaient de rester dans leur pays contre seulement 10 % des Belges. Première explication : le pouvoir d'achat, qui influence sensiblement le fait de partir, et le choix de la destination. Mais on comprend surtout que les habitants des pays latins bénéficient d'une variété suffisamment séduisante de destinations et de paysages sur leur propre territoire qu'ils n'ont pas de raison de s'exiler. Globalement, si les Européens ne rencontrent pas l'eldorado dans leur contrée, c'est majoritairement sur le Vieux Continent qu'ils le trouvent. Lorsqu'ils partent à l'étranger, les Européens interrogés ne se dirigent que rarement vers des destinations lointaines, hors de l'Europe. Cet été, 35 % d'entre eux semblaient envisager des vacances dans un pays européen autre que le leur, contre 9 % en dehors de l'Europe continentale. Parmi ceux qui sont partis à l'étranger en 1999, 17 % ont passé leurs vacances en Espagne, 13 % en France, 7 % en Italie et 5 % en Grèce.  

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La mer et le Sud, une destination privilégiée
L'arc méditerranéen représente donc près de 50 % des destinations étrangères des Européens, si on y ajoute la Turquie et le Portugal. Les Français suivent d'ailleurs ces tendances : 60 % de ceux qui avaient l'intention de partir à l'étranger pour l'été 2002 préféraient rester en Europe, avec pour pays de prédilection l'Espagne (21 %), l'Italie (11 %) et le Portugal (11 %). La France est, quant à elle, une des destinations préférées des Anglais et des Allemands. Les Européens, lorsqu'ils séjournent dans l'Hexagone, privilégient largement Paris (20 %) et la côte méditerranéenne (16 %). Au contraire, le nord de la France (5 %) et les Pyrénées (4 %) sont les régions les moins visitées. En France, les Européens préfèrent loger à l'hôtel (35 %) ou louer un appartement (22 %). En général, que ce soit dans leur pays ou à l'étranger, vacances riment avec mer, pour 53 % des Européens, qui est toujours préférée à la montagne (choisie par 28 % des Européens). La campagne (12 %) et la ville (6 %) semblent pour leur part avoir leurs fidèles.
A chacun sa manière de profiter au mieux de ses vacances. A commencer par se reposer (59 % des répondants). 55 % déclaraient en outre profiter de leurs congés pour visiter et découvrir une région et son patrimoine. Si jardiner et bricoler représente les vacances idéales pour 12 % des Européens, il semble que les Français apprécient tout particulièrement ces activités. Ils sont en effet 21 % à les citer. Parallèlement, 14 % des personnes sondées ont affirmé profiter des vacances pour pratiquer une activité sportive. Enfin, des vacances réussies sont associées à la détente en famille pour les uns (36 %), tandis que d'autres pensent à se faire de nouveaux amis (15 %). Cette année, 80 % des Européens ont maintenu ou augmenté leur budget vacances. Reste à voir si, forts de ces déclarations d'intentions de départs en vacances, les professionnels du tourisme verront si l'intention est suivie de l'acte. En attendant, la saison estivale en France et en Espagne ne semble pas avoir tenu ses promesses, en attendant les chiffres définitifs de l'activité touristique.
C. C. zzz70

Des Européens prudents

Les événements du 11 septembre ont apparemment dissuadé les Européens interrogés de partir vers des destinations lointaines et à risque. Ils sont en effet 21 % à déclarer ne plus partir hors de leur pays pour certains, ou hors d'Europe pour les autres, suite au sentiment d'insécurité que cela a généré. Mais à chaque nationalité correspond un niveau de crainte. Et les Français sont vraisemblablement les moins affectés. Seulement 15 % d'entre eux auraient modifié leur comportement, alors que le chiffre atteint 30 % pour les Autrichiens. Il semble ainsi que stabilité et sécurité soient deux critères décisifs dans le choix d'un pays. Pour des vacances à l'étranger, 52 % des répondants sont préoccupés par les conflits politiques, et 39 % par la sécurité. Le niveau d'hygiène reste malgré tout un élément primordial pour les touristes (36 % des répondants).

 

Les Français accros aux vacances... toute l'année
Les Français se distinguent de leurs voisins européens, puisqu'ils semblent partir plus souvent et plus longtemps. Ils font en moyenne 3 séjours de plus de 3 nuits par an, alors qu'en moyenne, les Européens occasionnent 2,6 séjours de 3 nuits par an. 24 % des Français effectuent même 5 séjours et plus dans l'année. Il faut dire que les Parisiens portent les chiffres à la hausse : 45 % des habitants de la capitale et de ses environs effectuent 4 à 5 séjours de 3 nuits.
Plus pessimiste que l'étude Ifop/Europ Assistance, une récente étude BVA/Direction du tourisme annonce que 1 Français sur 2 de 15 ans et plus avait l'intention de partir en vacances cet été. Ce chiffre, le plus bas enregistré depuis 1996, fait d'ailleurs l'objet d'une dégringolade
de 7 points par rapport à 2001. Une déstructuration des vacances traditionnelles ferait-elle son apparition en France ? A suivre...

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L'Hôtellerie n° 2790 L'Hôtellerie Économie 10 Octobre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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