"Nous bougeons et nous allons continuer à le faire."
L'Hôtellerie : Le congrès vient à peine de se
terminer. Qu'en retenez-vous ? Quelles actions prioritaires allez-vous mener ?
Jacqueline Roux : Tout d'abord, je tiens à me
féliciter de la tenue de ce congrès. Je pense qu'il est nécessaire de se rencontrer,
les hôteliers ont besoin de se retrouver et d'échanger. Cela nous permet d'avancer. En
premier lieu, je pense que les adhérents attendent beaucoup du reclassement. C'est en
cours, via un cabinet extérieur afin d'éviter que chaque département fasse sa loi. Au
fur et à mesure du temps, tout cela va s'harmoniser. Chantier tout aussi prioritaire, la
commercialisation de notre offre. La clientèle évolue, nous devons bouger avec elle en
développant notamment des thématiques comme nous l'avons fait avec les Logis Bacchus,
les Logis de Caractère... Nous allons monter des produits clés en main et les
commercialiser car les TO sont très demandeurs. Mais n'oublions pas non plus Internet qui
ne semble pas la priorité des adhérents, d'où notre insistance. Nous bougeons et nous
allons continuer à le faire. Mais les adhérents ne doivent pas oublier que la principale
force des Logis ce sont eux ! Ils ne doivent pas tout attendre de la Fédération mais
initier des actions, au niveau départemental ou régional. L'un de nos atouts, c'est le
maillage et le nombre.
L'Hôtellerie : Justement, depuis la mise en
application des grilles, le nombre d'adhérents a baissé, et certains professionnels
parlent aujourd'hui d'un recrutement anarchique.
Jacqueline Roux : La perte d'adhérents était quasi
nécessaire pour notre crédibilité. Nous avons perdu des adhérents et nous en perdrons
d'autres, mais j'ai bon espoir car les Logis seront à l'avenir des établissements encore
plus performants. Que ce soit clair, nous ne faisons pas rentrer du monde pour augmenter
les caisses ! Chez les Logis, il n'y a pas de numerus clausus. Nous nous privons déjà de
nouveaux adhérents avec les Logis Ville, où nous aurons d'ailleurs besoin d'un peu plus
d'adhérents. Mais pouvons-nous nous passer de l'arrivée de sang neuf ? Plus on est
nombreux, plus on est fort, d'autant que les jeunes qui viennent aux Logis sont réactifs.
Nous comptons sur eux pour entraîner les autres.
L'Hôtellerie : L'avenir passe aussi par l'Europe...
Jacqueline Roux : Oui, et nous n'en avons
malheureusement pas assez parlé durant ce congrès. Nous vivons aujourd'hui à l'heure
européenne et les Logis ne sont pas en reste en étant présents en Italie, Belgique et
au Luxembourg. Nous allons par ailleurs recréer une association en Angleterre qui sera
concrétisée début 2003. Nous ne pouvons pas nous priver des touristes européens, il
faut s'ouvrir. zzz36v
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L'Hôtellerie n° 2793 Hebdo 31 Octobre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE