Disparition de Lionel PoilâneC'est parce qu'il était passionné de tout ce qui volait, que celui que L'homme était enthousiaste, atypique, toujours prêt à défendre un combat autour du pain... Voici 2 mois, à la Casa Alcalde à Paris, chez ses amis Pilmis, il évoquait la création d'une association pour convaincre le pape de l'utilité de la suppression de la gourmandise des pêchés capitaux..., mais parlait aussi de sa succession et disait combien il était comblé des propos d'une de ses filles qui voulait, à son tour, passer au fournil pour reprendre un jour sa suite... Lionel Poilâne avait su continuer à donner une image d'artisanat à son entreprise
: il était courant de le voir en blouse grise et nud papillon passer dans sa
boutique rue du Cherche-Midi à Paris, mais les 15 000 miches de sa production sortaient
de sa manufacture de Bièvres chaque jour pour être distribuées à travers le monde.
Avec 130 salariés, il réalisait un chiffre d'affaires d'environ 11 Me, dont plus
de 10 % à l'export. Sa femme disparue avec lui, Appolonia et Athena, ses deux filles, à
peine sorties de l'adolescence, ont aujourd'hui un lourd héritage à gérer. C'est
l'ainée, Appolonia, qui, à 18 ans, reprendra les rênes de la société. |
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L'Hôtellerie n° 2794 Hebdo 7 Novembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE