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COURRIER DES LECTEURS

> Ça va mieux en le disant

Soyons fiers de mentionner l'origine de la viande à nos clients

A la lecture de L'Hôtellerie n° 2803 du 9 janvier 2003, en p. 28, j'ai eu la stupéfaction d'apprendre que des restaurateurs menaçaient de boycotter le bœuf suite à l'obligation d'information à transmettre à nos clients. Cette affaire pourrait se confiner dans le regroupement de quelques récalcitrants si elle n'était pas conditionnée par un syndicat professionnel d'indépendants de la restauration.
Il me paraît inadmissible que des chefs de file d'une partie de nos métiers puissent engager leurs ressortissants à de telles exactions, alors que, dans le même temps, la France est le fleuron des races de boucherie, les meilleures, de loin les moins nocives et les plus goûteuses. Comment nous priverions-nous de nos blondes d'Aquitaine, de nos charolaises, de nos limousines, de celles du Maine, d'Anjou, normandes, parthenaises, de l'Aubrac, de Gascogne et de Salers, toutes nées, élevées et abattues sur le sol français, et pourquoi refuserions-nous d'annoncer leur provenance alors que le client se réjouit dès la lecture de la carte du bon choix qui lui est proposé ?
Vouloir boycotter le bœuf laisse croire que l'on n'est pas fier de sa provenance, à moins que cette dernière soit douteuse, voire honteuse. Ce n'est pas par ce biais que l'on fera respecter le produit, le cuisinier et le restaurant qui s'y emploient.
Nos métiers demandent plus de clarté et cela ne vaut pas que pour le bœuf. Annonçons les provenances de nos volailles, de nos foies gras, de nos légumes, sans oublier les poissons sauvages que certains substituent par des poissons d'élevage, et pour être clair, indiquons que nos plats sont réalisés à partir de produits frais, de vraie fraîcheur, par rapport aux produits dont la fraîcheur n'est que le fait de la surgélation. Alors le client reprendra confiance, acceptera de payer la différence pour conserver le souvenir du goût de son enfance.
Autrefois, lorsque l'on proposait du veau élevé sous la mère, il ne venait à personne l'idée qu'il pouvait y avoir supercherie. Aujourd'hui, il nous faut le prouver.
Sans doute certains d'entre nous ont failli au risque de faire perdre l'honneur de tous. Œuvrons pour nous refaire une respectabilité, les autres n'en seront que plus marginalisés par le consommateur même, qui est de plus en plus instruit, connaisseur, attentif, de quelque nationalité qu'il soit.
Pourrait-on admettre que les viticulteurs puissent nous présenter leurs vins sans étiquette, sans appellation, sans degré, sans notion du terroir, de village, de climat ? Ce serait faire une fois encore les belles heures des trusts, toujours prêts à englober des matières sous une seule marque.
Restons ce que nous sommes, des artisans fiers de travailler des produits que nous apprécions pour leur spécificité, leur différence de goût, de texture, et s'il est un endroit où le mot race doit être préservé, c'est bien pour distinguer ce que nos papilles ont en mémoire.
(Franck Gomez, président de l'Umih 84) zzz76v

L'exonération de TVA sur le service est supprimée depuis le 1er octobre 2001

Lorsque le restaurateur verse le service payé par le client à son personnel, il bénéficie de la tolérance fiscale qui prévoit une exonération de TVA. Mais est-ce encore possible ? (Christine sur le Forum de L'Hôtellerie)

Non ! Cette tolérance fiscale qui permettait sous certaines conditions d'exclure de la base d'imposition à la TVA les sommes perçues au titre du service a été supprimée depuis le 1er octobre 2001.
A l'origine de cette affaire, le recours d'un syndicat professionnel, le SNRPO (Syndicat national de la restauration publique organisée), représentant les cafétérias, qui a demandé l'annulation de cette tolérance administrative française devant la cour de justice des Communautés européennes en raison de la distorsion de concurrence que cette exonération entraînait. La cour lui donnera raison par un arrêt du 29 mars 2001, et le gouvernement français rendra cette mesure effective à compter du 1er octobre 2001 par une instruction en date du 15 juin 2001, publiée au BOI 3 A-8-01, n° 117 du 29 juin 2001.
Par conséquent, à compter du 1er octobre 2001, la tolérance administrative qui fondait l'absence d'imposition à la TVA du service a été annulée.
Ce qui veut dire qu'à compter de cette date, toutes les majorations de prix réclamées à la clientèle au titre du service doivent être comprises dans la base d'imposition à la TVA de l'entreprise, et peu importe qu'elles soient centralisées par l'employeur ou perçues directement auprès de la clientèle par les employés.
Ces sommes seront donc soumises aux mêmes règles de TVA que les prestations de services auxquelles elles se rapportent.
En revanche, la circulaire précise que ne sont pas concernées par cette mesure, et ne sont donc pas à comprendre dans le chiffre d'affaires taxable, les simples gratifications, appelées communément 'pourboires', que les clients versent spontanément en témoignage de leur satisfaction aux employés d'une entreprise où le service est déjà incorporé dans les prix facturés. zzz66f

Réclamer des cotisations indûment versées

Notre comptable a fait une erreur dans les déclarations d'Urssaf. En raison d'une erreur de programmation informatique, il n'a plus déduit les réductions bas salaires pour les années 1999, 2000, et 2001, et en juillet 2002, il adresse un bordereau récapitulatif à l'Urssaf, laquelle accepte les années 2000 et 2001, mais, par contre, refuse le montant de 1 483 e du 4e trimestre 1999 pour cause de forclusion. Ma question : quand y a-t-il forclusion ? Comment faire pour récupérer les 1 483 e ? (J.K. de Mulhouse)

Effectivement, l'employeur qui a versé à l'Urssaf des cotisations à tort peut en demander le remboursement.
Celui-ci peut, par exemple, intervenir lorsque l'employeur a versé des cotisations au titre d'un salarié ouvrant à une exonération ou commis des erreurs de calcul des cotisations, application d'un taux erroné, calcul de cotisations sans tenir compte de la règle du plafond, ou comme dans votre cas, sans tenir compte d'une réduction de cotisation.
Mais cette demande de remboursement de cotisation de Sécurité sociale se prescrit par 2 ans à compter de la date à laquelle
ces cotisations ont été acquittées (article L.243-6 du Code de la Sécurité sociale). Le point de départ du délai de prescription est donc fixé par référence à la date de paiement des cotisations et non à leur date d'échéance ou d'exigibilité.
Effectivement, vous êtes forclos pour vos cotisations du 4e trimestre 1999.
Pour récupérer vos 1 483 e, vous pouvez engager la responsabilité de votre comptable sur la base de l'obligation contractuelle qui lie celui-ci à son client au titre de l'article 1142 du Code civil qui prévoit : "Toute obligation de faire ou de ne pas faire se résout en dommages et intérêts, en cas d'inexécution de la part du débiteur."
Cette responsabilité découle donc de l'obligation contractuelle née des conventions verbales ou écrites passées avec le client, et de l'obligation générale de diligence à laquelle est tenu le professionnel en qui le client a placé sa confiance.
Votre comptable a commis une erreur professionnelle et doit vous rembourser de cette erreur. Peut importe que cela soit dû à une erreur de programmation. zzz60r

Tout savoir sur les résidences de tourisme

Vous avez fait paraître dans vos colonnes en début d'année 2002 un article sur les résidences de vacances ou de tourisme, et vous faisiez référence à un livre. Pourriez-vous me donner le titre exact ainsi que les coordonnées où se le procurer ? (J.L.R. de Castillon-la-Bataille)

Effectivement, il s'agissait de l'ouvrage Les résidences de tourisme de Christian Roussel aux éditions BPI. Ce guide complet vous propose dans une première partie une présentation générale des résidences de tourisme dans laquelle vous trouverez les principaux groupes de résidence, mais aussi les aspects financiers de ce type de produit, la gestion locative, la commercialisation... Quant à la deuxième partie, elle est consacrée aux normes de classement des résidences en expliquant la procédure à suivre. Pour vous procurer cet ouvrage, vous pouvez le commander aux éditions BPI aux coordonnées suivantes :

BPI - Espace Clichy
38, rue Mozart
92587 Clichy CEDEX
Tél. : 01 41 40 81 40
Fax : 01 41 40 81 41
E-mail : bpi@editions-bpi.fr
Web : www.editions-bpi.fr  zzz82 

Où se procurer la MULTIPLE 315 VN D'ORVED ?

Dans votre magazine L'Hôtellerie n° 2803 du 9 janvier 2003, à la rubrique Equipement p. 90, il y a un article sur une machine sous vide : la multiple 315 VN. Pourriez-vous me donner les coordonnées d'un représentant en France ? (M.P. de Rennes)

La multiple 315 VN d'Orved permet de réaliser le vide dans des sachets ou récipients situés à l'intérieur ou à l'extérieur de la chambre à vide. Le siège social de la société Orved est en Italie, mais vous pouvez contacter : Orved France 11, rue Alexandre Dumas - 02100 Saint-Quentin Tél. : 02 23 05 97 64 -
Fax : 02 23 05 97 74 zzz42x

Rubrique animée par Pascale Carbillet et Tiphaine Beausseron. Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
E-mail : pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

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L'Hôtellerie n° 2808 Hebdo 13 Fevrier 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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