Umih Languedoc-Roussillon
Soucis financiers, efforts en direction de la formation et partenariat prolongé avec l'ANPE et les Assedic sont passés au second plan. Les petites phrases du président du conseil régional sur la TVA ont volé la vedette au bilan des professionnels.
On le connaît impétueux,
parfois même folklorique. Pourtant, Jacques Blanc, président du conseil régional
Languedoc-Roussillon, a pris un ton très sérieux pour annoncer ce dont il est persuadé,
la baisse de la TVA sur la restauration prochaine...
Francis Attrazic, président national de la restauration française, faisait référence
aux moyens de pression on ne peut plus politiques "que pourraient mettre en
uvre nos adhérents aux élections européennes et régionales si le dossier tarde
trop".
Jacques Blanc embrayait sur la nécessité d'annualiser l'emploi, "une garantie de
conserver le personnel que vous avez formé", et de renvoyer, sans doute, la
balle en direction d'un gouvernement qui fait un effort.
A court de trésorerie
Bien avant cela, Jacques Privat, président régional de l'Umih, avait dressé un rapide
bilan financier sans cacher que "la situation était un peu dramatique. A cause de
débiteurs qui tardent à nous régler, ainsi qu'au dérapage de l'association régionale
de Restaurateurs de France, nous n'avons plus d'avance de trésorerie".
Active dans le domaine de l'emploi, l'Umih Languedoc-Roussillon a confirmé la poursuite
du partenariat qui l'unit étroitement à l'ANPE, l'Afpa, les Assedic, et donc, à la
Région Languedoc-Roussillon. Les actions de formation financées ont permis d'intégrer 3
500 chômeurs dans les entreprises de l'hôtellerie et de la restauration. Jacques Privat
a encore évoqué le rapprochement avec les chefs de travaux des écoles hôtelières et
le contrat d'objectif en cours d'élaboration avec le Fafih et la Région. La promotion
des certificats de qualification professionnelle en sera l'une des priorités. Concernant
le logement des saisonniers, le président régional a évoqué toutes les pistes
étudiées : de l'attribution de tickets-logement à la construction de logements sociaux
à proximité de sites touristiques. Le bilan de la certification hôtelière, avec
seulement 50 établissements certifiés, a démontré que le coût financier - près de 1
000 e - constituait encore un frein.
J. Bernard zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2810 Hebdo 27 Février 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE