du 3 juillet 2003 |
CONJONCTURE |
n LOGIS DE FRANCE
Bonne résistance en Loiret
L'année 2002 s'est terminée avec un bon taux d'occupation, le meilleur depuis 7 ans. L'association veille pour dynamiser le réseau départemental.
Avec 28 adhérents,
l'association des Logis de France du Loiret, à défaut d'être la plus importante en
région, est sans doute l'une des plus dynamiques. Un dynamisme qui s'explique par une
'anomalie' : Patrick Julien, le président départemental, est également animateur
salarié du réseau, un cas unique au sein de la Fédération nationale des Logis de
France où Patrick Julien assume par ailleurs une vice-présidence. Cet ancien hôtelier a
réussi à impulser quelques initiatives comme l'observatoire économique créé voici 7
ans ou le site www.logis-de-france-loiret.com qui commence à démontrer son efficacité.
Dans le Loiret, les 28 Logis représentent 18 % du parc hôtelier du département (23,5 %
de l'hôtellerie indépendante) et 8,5 % des chambres, 252 emplois et 12 Me de chiffre
d'affaires en 2002. Cette dernière année aura été bonne pour les Logis avec un TO
proche de 52 %, le meilleur depuis 7 ans (il était de 41 % en 1998). "L'adhésion
paie, explique Patrick Julien. Pour les nouveaux adhérents, notre panonceau peut
apporter un surcroît de 30 à 40 % de chiffre d'affaires." Fréquentés par une
clientèle locale et d'affaires, de tourisme en saison, les Logis ne connaissent pas les
affres de la crise internationale et de l'absence des clients américains. Pour autant,
Patrick Julien ne cède pas à l'optimisme béat : "Nous sommes, malgré tout,
dépendants de la conjoncture globale, de l'environnement national. C'est pourquoi il ne
faut jamais relâcher ses efforts, participer à des salons, s'ouvrir à des
partenariats", comme celui avec l'office de tourisme d'Orléans dont Patrick
Julien est également vice-président. Mobilisée sur le court terme, l'association
départementale veut également réfléchir sur les évolutions futures pour attirer de
nouveaux adhérents, en particulier à Orléans, et surtout trouver des repreneurs. "Comme
les autres secteurs, insiste le président départemental, nous allons être
touchés par le papy-boom avec un bon tiers des adhérents qui va céder son affaire d'ici
5 ans." L'association vient de signer une convention avec la Banque Populaire et
Socama afin de mettre en place des 'plans d'épargne entrepris' susceptibles de financer
des reprises d'établissements par les salariés. Ce 'passage de flambeau' est aujourd'hui
considéré comme le principal défi des Logis du Loiret.
J.-J. Talpin zzz36t
Patrick Julien, président des Logis du Loiret.
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L'Hôtellerie Restauration n° 2828 Hebdo 3 Juillet 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE