du 05 août 2004 |
CONJONCTURE |
Coach Omnium - 1er semestre 2004
LES CHAÎNES HÔTELIÈRES INTÉGRÉES FRANÇAISES REPRENNENT DU POIL DE LA BÊTE
Enfin le bout du tunnel !". C'est ce que doivent penser bon nombre de patrons de chaînes hôtelières intégrées françaises au terme des six premiers mois de l'année 2004. Leur activité avait en effet débuté ce nouvel exercice plutôt timidement. La fréquentation était ainsi atone, et le revenu par chambre disponible (RevPar) progressait tout juste de 1,9 %. Heureusement, la tendance de fond s'est sensiblement améliorée au cours des mois qui ont suivi. En témoignent les données collectées par le cabinet Coach Omnium auprès d'un échantillon comprenant 2 423 hôtels, soit 84,3 % de l'offre en nombre d'établissements dans l'Hexagone.
En résultats cumulés à fin juin 2004, le taux d'occupation des réseaux intégrés a augmenté de 0,9 point atteignant les 66,8 %. Mieux encore, cette reprise de la fréquentation s'est accompagnée d'une croissance sensible du prix moyen chambre de l'ordre de 3,7 %. Qu'il s'agisse des catégories économiques, moyenne gamme ou bien encore haut de gamme, toutes ont accueilli davantage de clients comparativement à 2003. Coach Omnium relève cependant une exception à ce mouvement haussier : l'hôtellerie superéconomique (0 et 1 étoile). Ce segment a en effet perdu 0,2 point en occupation. Reste qu'il affiche toujours un score enviable à 72,6 %.
Meilleure fréquentation et hausse du prix moyen chambre ont logiquement conduit à un RevPar en bonne forme. Ce dernier a réalisé au global un bond en avant de quelque 5 % à 46,6 e. Selon le cabinet Coach Omnium, ce sont les unités haut de gamme qui ont observé la hausse la plus importante (+ 10,8 %).
Fortes de ces résultats et sauf événement majeur, "les chaînes hôtelières devraient retrouver une activité satisfaisante lors du second semestre 2004, traditionnellement meilleur que le premier", estime Mark Watkins, p.-d.g. de Coach Omnium. "Le cru 2004 devrait, contre toute attente, être bon. Il faut toutefois que les opérateurs demeurent vigilants concernant les prix. Ils ont intérêt à arrêter de trop muscler ces derniers s'ils ne veulent pas subir un nouvel essoufflement de la demande."
Résultats réalisés par les chaînes hôtelières intégrées à juin 2004 | ||||||
Catégorie | Taux doccupation |
Revenu par chambre disponible | ||||
2003 | 2004 | Evolution | 2003 | 2004 | Evolution | |
0 & 1 étoile | 72,8 % | 72,6 % | - 0,2 pt | 22,2 e | 23 e | + 3,6 % |
2 étoiles | 67,6 % | 68 % | + 0,4 pt | 38,1 e | 39,6 e | + 3,9 % |
3 étoiles | 59,5 % | 61,1 % | + 1,6 pt | 51,9 e | 54,6 e | + 5,2 % |
4 étoiles | 57,5 % | 60,6 % | + 3,1 pts | 92,7 e | 102,7 e | + 10,8 % |
Total | 65,9 % | 66,8 % | + 0,9 pt | 44,3 e | 46,6 e | + 5,2 % |
*Source : Coach Omnium. |
C. Cosson zzz20h
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L'Hôtellerie Restauration n° 2884 Hebdo 5 août 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE