du 30 septembre 2004 |
CAMPUS |
< AVEC UNE SOLIDE PÉDAGOGIE DANS UN ENVIRONNEMENT PRIVILÉGIÉ
Hervé Fleury affirme les valeurs de l'Institut Paul Bocuse
Directeur de l'Institut Paul Bocuse, Hervé Fleury attend sans appréhension particulière la rentrée de l'automne qui, les 27 septembre et 11 octobre, concerne près de 200 étudiants.
Parcours Né à Neuilly-sur-Seine (92) le 10 juillet 1948, Hervé Fleury est Lyonnais de coeur. Il peut revendiquer un joli parcours hôtelier (Grand Metropolitan Hotels, Le Méridien, Accor). Il était directeur général du marketing en charge de la restauration chez Accor lorsqu'il a été choisi pour diriger l'IPB. |
Ce jour-là, Hervé Fleury a compris qu'il avait pratiquement gagné son pari de situer l'Institut Paul Bocuse - IPB - parmi les référents de l'enseignement. Au terme d'un exposé devant les étudiants, une universitaire, maître de conférences à Lyon, lui a glissé que depuis qu'elle enseignait à l'IPB, elle avait compris que "l'hôtellerie et la restauration étaient de vrais métiers". "C'était le plus beau des compliments", sourit Hervé Fleury, qui peut mesurer le chemin parcouru depuis son arrivée en 1998 au Château du Vivier qui abrite l'IPB. En 6 ans, et outre une notoriété accrue à l'étranger*, les innovations n'ont pas manqué. En 1999, le partenariat pédagogique noué avec l'IAE de l'Université de Lyon-III a débouché sur la création de la première licence en management de l'hôtellerie et de la restauration, suivie 2 ans plus tard d'une licence en gestion de la restauration. "Pour 2006, nous sommes en train de plancher sur un mastère dont la première promotion compterait 10 étudiants déjà confirmés sur le plan professionnel. Un examen des statistiques concernant le profil des élèves, tous bacheliers et concernés par l'actuelle rentrée en arts culinaires, permet de constater que 20 % ont un bac + 2, 14 % un bac + 3 et 4 % un bac + 4. C'est une autre génération qui prouve que nous commençons à compter dans le monde de la formation. Nous n'avons pas la volonté de ressembler ou de faire de l'ombre à quiconque, mais il existe un réel besoin", explique Hervé Fleury.
Rapports de
fin de stage
Même regard satisfait sur les rapports de fin de stage d'étudiants de première année
dans divers établissements de la France entière, du Crillon à Paris à l'Hôtel du
Palais de Biarritz en passant par le Domaine de Divonne à Divonne-les-Bains entre autres
destinations. A la question "Si vous étiez en phase de recrutement,
embaucheriez-vous ce stagiaire ?", tous les responsables, ont répondu par
l'affirmative. "Cela prouve bien que ces jeunes, notés de manière positive, sont porteurs des valeurs de
ce métier de passion où l'on ne peut faire les choses à moitié."
A en croire son directeur, la force de l'Institut Paul
Bocuse réside dans "l'esprit des deux hommes" qui l'animent. "Paul
Bocuse et Gérard Pélisson ont la
même exigence par rapport à ce métier et la même foi. Avec une vision confiante de
l'avenir, ils mettent toujours le client et l'équipe au coeur de leur stratégie. Voilà
qui donne l'esprit de l'enseignement que nous dispensons et qui commence par l'attitude et
le comportement de l'étudiant qui doit faire un vrai travail sur lui-même. Il se
retrouve dans une organisation d'enseignement qui le conduit à comprendre que le geste
est intelligent et nécessite un travail théorique et pratique dans un environnement
d'exception et avec une solide équipe pédagogique", conclut Hervé Fleury.
J.-F. Mesplède zzz18p zzz68v
* Relancée en 2001, l'Association des anciens d'Ecully, dont le 3e congrès se tiendra en janvier 2005 à Lyon à l'occasion du Sirha, fédère aujourd'hui 447 anciens élèves dans au moins 35 pays.
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L'Hôtellerie Restauration n° 2892 Hebdo 30 septembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE