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	du 4 novembre 2004	HÉBERGEMENT

3^E TRIMESTRE 2004

La Société du Louvre enregistre un tassement de la croissance

La mauvaise saison estivale a pesé sur les recettes du groupe français.

Le 3^e trimestre 2004 ne fera pas date dans les annales de la Société du Louvre. Au terme de cette période, les recettes globales de la compagnie, dirigée par Anne-Claire Taittinger, ont atteint 183,30 M‚ (données publiées) progressant de 3,9 % comparativement à l'exercice 2003. Reste qu'à périmètre et taux de change comparables, la hausse n'a pas dépassé les 0,5 %.
En fait, l'été s'est avéré 'meurtrier' pour la Société du Louvre. "Le 3^e trimestre a été marqué par une saison estivale décevante", précise d'ailleurs le groupe dans le communiqué, sans donner plus de détails. Malgré un mois de septembre globalement meilleur, il semble tout simplement que le retard pris en juillet et août n'ait pas pu être totalement compensé.
Résultat : à périmètre et taux de change constants, hors activité de promotion immobilière, l'hôtellerie économique (Campanile, Kyriad, Première Classe) a vu son chiffre d'affaires stagner (+ 0,2 %) à la fin du 3^e trimestre 2004 tandis que celui de l'hôtellerie de prestige (Concorde) perdait quelque 5,6 %.
En revanche, le pôle produits de luxe (Baccarat, Goutal), dont l'impact sur les comptes du groupe est moindre, a maintenu sa croissance enregistrée depuis le début de l'exercice, soit 13,4 % et 16,7 % à taux de change constants.
Ce qui a finalement abouti à un chiffre d'affaires consolidé de 544,20 M‚ sur les 9 premiers mois de l'année. Chiffre enregistrant une croissance de 10,3 % par rapport à 2003 en données publiées et de 4,7 % à périmètre et taux de change comparables.
S'agissant des activités hôtelières, gérées désormais par Louvre Hotels, le chiffre d'affaires global à fin septembre a augmenté de 9,8 %, et de 2,4 % en données comparables, à 447,60 M‚.

Le prix moyen de l'hôtellerie de prestige recule de 1,6 % sur 9 mois
Concrètement, l'hôtellerie économique a réalisé un chiffre d'affaires de 265,70 M‚ en hausse de 9,9 %, notamment grâce à l'ouverture de nouveaux hôtels. À périmètre et taux de change constants et hors activité de promotion immobilière hôtelière, les recettes sont en réalité en progression de 2 %. Du côté de l'hôtellerie de prestige, les recettes ont gagné 9,7 %, en grande partie grâce à l'ouverture du Palais de la Méditerranée en janvier 2004.
À périmètre constant, ces dernières ont évolué de 2,9 %. Le revenu par chambre s'est inscrit en recul de 1,6 % par rapport à fin septembre 2003, avec une baisse de 4 % du prix moyen de vente et une progression de 1,5 point du taux d'occupation.
Concernant les produits de luxe, le chiffre d'affaires consolidé de Baccarat a augmenté de 13,7 %, et de 16,6 % à taux de change constants, à 83,20 M‚. Les Parfums Annick Goutal ont, eux, généré 6,40 M‚. "Les résultats de l'exercice 2004 enregistreront les conséquences du niveau d'activité du pôle hôtelier au 3^e trimestre et de l'évolution encore incertaine des performances du 4^e trimestre", estime le groupe. Et d'ajouter : "Dans de telles conditions, la tendance du résultat d'exploitation et du résultat courant consolidé de l'exercice devrait s'inscrire en retrait par rapport à celle observée au 1^er semestre."
C. Cosson zzz36i

Évolution sur les 9 derniers mois

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L'Hôtellerie Restauration n° 2897 Hebdo 4 novembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE