Cette année-là...* Le président de la République est Georges
Pompidou. |
Le 8 mars 1972, la Confédération donne la consigne à ses adhérents de fixer librement leurs tarifs en fonction de leurs prix de revient et de ne pas respecter les conventions conclues entre les pouvoirs publics et certaines organisations syndicales professionnelles.
Le Bureau pendant l'assemblée générale. De gauche à droite : MM. Lecoq,
vice-président des restaurateurs ; Gaillot, président des hôteliers ; Simon, président
confédéral ; Ducourtieux, président des cafetiers ; Lépicier, secrétaire confédéral
: Lamarque, rapporteur.
===========================================
Par une loi du 11 juillet 1971 avec son application au 1er janvier 1972.
Dorénavant, le maître d'apprentissage doit obtenir l'agrément du Comité départemental
de la formation professionnelle, cela ne peut plus être n'importe qui. En outre,
l'apprenti doit percevoir un véritable salaire que l'administration fixera par un % du
SMIC (avant, aucun texte ne prévoyait un taux) et le contrat d'apprentissage devient un
véritable contrat de travail (1er semes. 15% SMIC, 2ème 25%, 3ème 35% et 4ème 45%).
M. Olivier Guichard et Jacques Cru, rédacteur en chef de notre journal.
===========================================
Le Grand Hôtel à Paris qui a plus d'un siècle et a été conçu par l'architecte du Palais Garnier, se modernise après trois ans de travaux. Il s'agit de l'une des oeuvres les plus importantes de restauration d'un établissement hôtelier qui est le plus grand de Paris avec 35.000 m2 de surface construite.
===========================================
Par décret du 14 janvier, les préfets peuvent créer des zones de protection autour des cafés existants. Mesures obtenues par l'Union nationale des cafetiers limonadiers qui voulait faire aboutir cette revendication importante.
M. Louis Auberty, président de la Caisse de retraite hôtelière.
L'hôtel Club Méditerranée vient d'ouvrir à Neuilly, classé 4 étoiles, il comporte 342 chambres. Sa formule «être au service des gens sans être leur serviteur», a conduit à exiger du personnel le refus des pourboires. Tous les prix sont nets, taxes et services compris. Formule forfaitaire pour les repas.
Lors du panel-débat de Prom'Hôtel, la discussion était ouverte quant à
l'utilisation ou non de surgelés. Raymond Olivier estime ne pas avoir intérêt à
utiliser des surgelés. Sa clientèle ne regarde pas les prix et accepte de payer ce qu'il
faut. Quant au gain de temps, selon lui, il est inutile en raison du haut pouvoir d'achat
de sa clientèle qui vient pour consommer des spécialités et s'attend à voir le prix
d'une pareille prestation alourdi des frais de main-d'oeuvre.
Cependant, il n'est pas hostile aux surgelés «qui peuvent être une excellente source
d'appoint pour certaines formes de restauration, si l'on congèle de bons produits,
cuisinés par de bons chefs avec des recettes supportant ce mode de conservation».
Les représentants des industriels fabricants ont reconnu que la surgélation technique
encore neuve, n'est pas toujours adaptée aux plats cuisinés qui supportent mal la
surgélation.
En bref...* Le rapport annuel de la Société suisse des hôteliers constate que la pénurie de
main-d'oeuvre freine l'expansion. Une solution, la main-d'oeuvre étrangère, mais il
existe une loi sévère restreignant l'emploi des étrangers en Suisse. |
L'HÔTELLERIE n° 2500 Hebdo 6 Mars 1997