m Sylvie Soubes
Renaud est fils de restaurateur. Après avoir lui-même exercé pendant 19 ans dans cette branche, il vient de prendre avec son épouse, Véronique, les rênes d'un pub Au Bureau. Un challenge ? Pas tout à fait, même si "l'accouchement" a duré un an et demi. L'idée de tenir un établissement offrant une ambiance plus détendue, et dans lequel ils pourraient désormais multiplier les animations, a tout particulièrement séduit nos patrons. "Ce qui nous a plu dans le pub, c'est le côté festif et la possibilité de faire venir des orchestres. Nous voulions également changer de rythme de travail." La "convivialité" des Au Bureau a également fait la différence, lorsqu'il s'est agi de rechercher le concept idéal. "Le plus difficile, pour nous, a été de trouver le bon emplacement." Renaud et Véronique ont toujours travaillé dans la banlieue ouest de la capitale. Leur quête se limitait aux communes proches de La Défense et de Rueil-Malmaison. "Nous avions besoin d'une assez grande surface. Nous voulions en outre que l'établissement soit proche d'un parking, qu'il ne soit pas trop éloigné de la fac Léonard de Vinci, qu'il n'y ait pas d'habitations au-dessus et qu'il ne soit pas isolé", expliquent-ils. Vaste programme. Lorsque l'endroit fut déniché, brut de béton, à la Garenne-Colombes, le "plus dur restait à faire". Il fallut en effet trois mois pour négocier le bail !
Prix sages
Après deux mois et demi de travaux, le pub Au Bureau de la Garenne-Colombes ouvrait ses
portes dans la tiédeur estivale. Une période peu propice en région parisienne. A cette
époque, les bureaux tournent au ralenti. "Cela nous a néanmoins permis de nous
roder", remarque Véronique.
8 heures/1 heure du matin et un jour de fermeture le dimanche. Comme c'était prévisible,
"l'établissement fonctionne bien à midi. Nous avons une politique de prix bas et
voulons continuer dans ce sens". Pas de menu, mais une carte brasserie avec de
grandes salades "suffisamment copieuses pour servir de repas", précise
la carte (42 à 52 F), des welshes, plats anglais à base de chester fondu (45/58 F), des
flammekueches (36/45 F), des pizzas (39/54 F) et des plats traditionnels comme
l'andouillette ou le roulé d'agneau. Le matin et l'après-midi sont des créneaux encore
assez calmes. "En revanche, nous avons pas mal de personnes qui viennent manger
vers 14 h 30/15 heures."
Cet été, sur Rires et Chansons, Nostalgie et Voltage FM, des spots publicitaires
parlaient de l'établissement. "Nous pensons qu'il faut communiquer, nous faire
connaître. La publicité est nécessaire aujourd'hui." Tous les concerts qui ont
lieu ici sont d'ailleurs annoncés sur des affichettes, placées sur les tables. Que les
amateurs prennent note, des groupes tels que Polenta ou Madestrio ont déjà pris leurs
habitudes les jeudi et samedi soirs. Quand la musique live n'est pas au rendez-vous, une
clientèle assez variée et familiale répond à l'invitation. Si les trois téléviseurs
et l'écran géant diffusent les grands événements sportifs, l'objectif des Dufrancatel
n'est pas de faire de leur pub une adresse réservée aux sportifs. "Non, ce type
d'établissement permet d'étendre l'activité à plusieurs clientèles."
Quatre mois après l'inauguration, Véronique et Renaud admettent s'être constitué un
noyau de fidèles. "Ce que nous voulons maintenant, c'est augmenter ce noyau
!" Animations tous azimuts dans cette optique. n
Véronique et Renaud Dufrancatel, les patrons du pub Au Bureau.
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L'HÔTELLERIE n° 2642 Magazine 2 Décembre 1999