L'hôtel-restaurant Ibis qui
se dresse dans le Futuroscope de Poitiers entend créer une rupture dans le décor de ses
salles de réunion. "Nous avons décidé de rompre résolument avec les habitudes.
Traditionnellement, le monde des séminaires, des colloques s'attend à trouver des salles
les plus neutres possible, avec des couleurs pastel pour ne pas perturber la concentration
des participants", explique Didier Raquier, directeur de cet établissement
créé en 1991. Ibis, avec ses 140 chambres (de 298 à 365 francs en fonction de la
période), a adopté cette position en repensant complètement l'aménagement des quatre
salles destinées aux réunions de travail. La plus grande peut accueillir une centaine de
personnes et les trois autres de 45 m2 ont une capacité d'une vingtaine de participants.
"Dans notre restaurant de 180 couverts, le décor a pour symbole un ruban bleu
rappelant la croisière, les paquebots... En un mot, la détente. Nous avons choisi de
reproduire cette sensation de calme et de sérénité dans nos salles de conférences en
réalisant des effets de vagues dans le grand salon et les autres salles",
poursuit Didier Raquier. Moquettes, peintures, plafonds : tout a été transformé à
l'Ibis avec un décor qui bouge comme le ressac, livrant une réelle impression de
bien-être. "Au lieu d'aménager les plafonds d'une manière droite, nous les
avons refaits en ondulé avec des microcoupures dans les plaques de plâtre cintrées pour
rappeler le mouvement des vagues."
"Nous avons décidé de rompre résolument avec les habitudes", explique
Didier Raquier, directeur de cet établissement créé en 1991.
Près de 800 000 francs de travaux
La qualité de l'acoustique a également fait l'objet d'une attention particulière de la
part des responsables d'Ibis qui ont, dans la foulée, installé dans chaque salle une
climatisation individuelle. Pour pousser plus avant ses avantages, l'hôtel s'est aussi
attaché les services d'un architecte décorateur, Philippe Gabard, du cabinet Créatys.
Dans ce nouveau décor, les poissons sont omniprésents, notamment sur les vitraux en
verre soufflé et collé qui ornent les salles. "Nous avons vraiment une
infrastructure séduisante. Ce sont les premières salles thématiques destinées aux
réunions de travail. Jusque-là, ce type de décor était plutôt réservé aux salles de
restaurant", poursuit Didier Raquier. Avec une enveloppe d'environ 200 000 francs
de travaux par salon, les séminaires, colloques et réunions de travail à l'Ibis ont
désormais un petit air marin. "L'impact a été relativement rapide sur la
clientèle locale qui a apprécié l'ambiance plus relaxante de notre nouveau décor. Le
groupe pourrait d'ailleurs reprendre cette idée au niveau national", précise le
directeur. Pour séduire une clientèle d'affaires encore plus large, Ibis Futuroscope
vient d'éditer une nouvelle plaquette. Avec un taux d'occupation de 75 %, une trentaine
de salariés, l'enseigne du parc du Futuroscope compte bien engranger de nouveaux succès
en matière de séminaires et de colloques. n
Avec une enveloppe d'environ 200 000 francs de travaux par salon, les séminaires,
colloques et réunions de travail à l'Ibis ont désormais un petit air marin.
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L'HÔTELLERIE n° 2664 Magazine 4 Mai 2000