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concept restauration

Le Jim Mc Mahon's
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Starmania à Toulouse

L'ancien chanteur Ringo vient de lancer son premier restaurant, le Jim Mc Mahon's à Toulouse. Le concept décline l'univers américain des années 50 à travers des pièces uniques de cinéma et des objets ayant appartenu à des stars.

Tout est parti d'une passion commune pour l'Amérique des années 50 et de la légende de Jim Mc Mahon, cet aventurier qui se séparait rarement de ses Rayban. Après sa carrière de chanteur, Ringo, alias Guy Bayle, décide, avec son épouse Annick, de raviver le souvenir de son idole en créant un restaurant ludique qui entretienne le rêve et rappelle l'ambiance de la côte californienne des années 50. Ouvert depuis le 14 mars dernier à Toulouse, le Jim Mc Mahon's famous world Café est facilement repérable grâce à son enseigne stylisée sous la forme d'une grande paire de lunettes noires. Les Rayban de Jim Mc Mahon sont aussi reproduites à l'intérieur sur un long mur qui sépare la salle de restaurant des cuisines. Les verres de la monture ont été remplacés par de grandes baies vitrées qui donnent l'impression d'une cuisine ouverte. Cette nouvelle enseigne dispose d'un emplacement tout à fait exceptionnel dans l'hyper centre de Toulouse, à la place des anciens cinémas Trianon. Pour concrétiser leur rêve, Guy et Annick Bayle se sont entourés de professionnels de la restauration à thème. Des anciens managers de Disneyland Paris, mais aussi le chef et des responsables de Planet Hollywood qui n'ont pas hésité à suivre l'ancien chanteur dans son projet. Un peu moins de 9,5 millions de francs ont été investis pour acquérir et aménager les 1 000 m2, répartis sur deux étages. 600 m2 abritent la salle de restaurant d'une capacité de 220 places assises. Le bar, dessiné en rond sur une estrade, offre 40 places supplémentaires d'où l'on peut regarder des vidéos diffusées sur écran géant.

Des plats à moins de 100 francs
La carte du restaurant a également de forts accents américains. On y retrouve des hamburgers et des plats californiens avec des sauces typiques. Les assiettes sont très copieuses et le ticket moyen n'excède pas 130 francs. Les nouveaux restaurateurs ont référencé des fournisseurs locaux par type de produits. Les plats sont présentés dans une ligne de vaisselle et de mobilier déclinée selon des symboles américains. Une Cadillac rose pour les desserts, des verres en forme de ballon de football américain pour les cocktails. "La nourriture n'est plus un prétexte dans la restauration de concept. C'est aussi une condition de réussite. Nous ne voulons pas être qualifiés de restaurant cher à la mode", insiste Guy Bayle. La formation dispensée au personnel s'inspire, elle aussi, de la culture d'entreprise américaine. Des briefings sont faits chaque matin aux soixante employés à temps plein ou à mi-temps. Le concept recrée l'ambiance d'un campus universitaire des fifties. Le mobilier, typique, donne toute sa dimension au restaurant : les banquettes en skaï, les nappes à carreaux et le sol souple à damiers noir et blanc plongent la clientèle dans une ambiance Happy days. Les clients sont bercés par les tubes des années 50 qui semblent être directement lancés par un disc-jockey depuis la reproduction d'un studio d'enregistrement dominant la salle. La Cadillac rose accrochée au mur, les planches de surf long board, le distributeur de coca des années 60, les pin up et la vespa suspendue au plafond provoquent un dépaysement immédiat. Véritable musée où le souvenir du King s'immortalise à travers les expositions de sa ceinture, de sa chemise et du disque d'or de Love me tender. Le restaurant regorge aussi d'objets personnels ayant appartenu à Jim Mc Mahon, comme la tenue de l'équipe des Chicago Bears en 1960 ou la veste du Sergent Pepper offerte par John Lenon.

Un développement en intégré
Tous ces objets font aujourd'hui partie de l'importante collection de Guy et Annick Bayle. Plus original encore, le cadeau reçu du groupe Pink Floyd : une vache collée au plafond, tête en bas, scrute les visiteurs à la boutique souvenirs installée au rez-de-chaussée. On peut y acheter des briquets, des tee-shirts, des casquettes et toute sorte de produits dérivés à l'effigie du restaurant. "Toutes les pièces qui sont ici, ont été rapportées des Etats-Unis. Ce sont des pièces uniques ou numérotées, acquises dans des studios de cinéma ou par l'intermédiaire de filières de collectionneurs dont nous faisons partie. Il reste encore dans des entrepôts de quoi décorer plus de cinq restaurants comme celui-ci", commente Guy Bayle. Parmi les plus belles pièces cinématographiques : les maquettes du requin des Dents de la mer, l'avion X19 de l'Etoffe des Héros, du millénium de Star Wars et des personnages de Yoda et Dark Vador offerts par les studios Lucas Films à Jim Mc Mahon. Au départ, le premier restaurant Jim Mc Mahon's famous world Café devait ouvrir ses portes à Paris, mais les travaux ont pris du retard. A l'horizon 2002, 5 ou 6 créations sont d'ores et déjà prévues en province. Montpellier, Lille et Rennes feront partie des lancements futurs, tous effectués en nom propre, en respectant le concept dans ses moindres détails. "Notre souci de nous impliquer à fond écarte la possibilité de développer une politique de franchise", conclut Annick Bayle. *


La salle de restaurant
a une capacité de 220 places. 


Guy et Annick Bayle se sont entourés de professionnels de la restauration à thème.


Une boutique souvenirs où l'on peut acheter toute sorte de produits dérivés à l'effigie du restaurant. 

 


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L'HÔTELLERIE n° 2683 Magazine 14 Septembre 2000

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