Thierry Bamas
Déjà auréolé d'un premier prix au concours national d'Art des métiers de bouche, Thierry Bamas s'est à nouveau distingué en gagnant le premier prix en Présentation et le premier prix en Dégustation lors de la coupe d'Europe de la Pâtisserie. Dans la foulée, il a été sélectionné pour faire partie de l'équipe qui représentera la France au concours international à Lyon en janvier 2003.
Thierry Bamas prépare le concours de Meilleur
ouvrier de France qui débutera au premier trimestre 2003.
"C'est le travail,
l'originalité artistique et la qualité technique qui étaient notés", explique
Thierry Bamas, qui a réussi en 5 heures à convaincre le jury en produisant une pièce
artistique en sucre à base de Cointreau sur le thème 'Les inventions du XXe siècle'.
Pour ce Marseillais installé dans le Petit Bayonne, rue Pannecau, cette consécration
vient récompenser un parcours déjà bien rempli. Après un CAP pâtisserie obtenu dans
le Var, Thierry Bamas, une fois son service militaire accompli, part à Paris puis en
Provence, et se consacre à la pâtisserie de restaurant. C'est à Saint-Cyprien, chez
Jean-Paul Hartmann, que se confirme sa vocation : "C'est là que j'ai appris la
légèreté, la finesse et l'indispensable harmonie avec le chef de cuisine."
Cette harmonie est à son comble quand il arrive chez Patrice Demangel, chef au Grand
Hôtel de Saint-Jean-de-Luz, actuellement au Miramar à Biarritz : "Je me suis
imprégné de sa cuisine pour préparer mes desserts. Il m'a enseigné la connaissance des
matières premières et le respect de la clientèle."
Il passe ensuite son brevet de maîtrise, enseigne quelque temps à la chambre de métiers
de Bayonne, puis s'installe à son compte dans le Vieux Bayonne. Peu à peu, il impose le
macaron comme spécialité tout en gardant une liberté de ton acquise en restauration : "Il
s'agit de surprendre, d'émoustiller les papilles en jouant sur plusieurs registres de
texture, de saveurs, en faisant alterner le croustillant, le moelleux, l'amer...
Aujourd'hui, les gens sont éduqués, ont le palais fin ; ils aiment la subtilité et
n'ont pas peur d'expérimenter de nouvelles saveurs. Il n'est plus question aujourd'hui de
leur proposer des génoises décorées de fruits en boîte..."
Thierry Bamas continue à travailler avec les restaurants comme le Miramar, le Regina, le
Crowne Plaza, des établissements qui lui font confiance. En attendant, il peaufine son
art et prépare le concours de Meilleur ouvrier de France qui débutera au premier
trimestre 2003 : "C'est la distinction suprême." zzz18p
Isabelle Ativissimo
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L'Hôtellerie n° 2759 Magazine 7 Mars 2002 Copyright ©