Don Patillo et Germaine aux fourneauxPreuve que la restauration reste un secteur d'avenir puisque même les grands industriels sont aujourd'hui tentés d'y faire leur place... On voit, çà et là, se dresser des enseignes qui ne sont pas sans évoquer les produits rencontrés ordinairement dans les rayons des supermarchés... En 1998, Nicolas a fait figure de pionnier en installant son premier restaurant. En l'espace de 3 ans, 18 bars à vins ont fait leur apparition. Mais c'est essentiellement sur la restauration rapide, secteur en pleine expansion, que les industriels ont jeté leur dévolu. Les tickets moyens y sont peu élevés, comme chez Via Gio, la nouvelle chaîne de Panzani où il n'excède pas les 7 e. Ces chaînes n'en sont toutefois qu'à l'état embryonnaire, ne disposant le plus souvent que d'un simple établissement pilote pour l'heure. Quand Panzani lance à Lyon Via Gio, Lustucru du groupe RCL ouvre parallèlement son premier restaurant dans le quartier de Bastille à Paris. Pour autant, les professionnels de la restauration ne s'inquiètent pas, car on envisage difficilement aujourd'hui l'apparition de nouvelles grandes chaînes tant le marché est occupé. Par ailleurs, il ne semble pas que ces nouvelles enseignes aient pour ambition de se développer de façon phénoménale, à l'exception de Graine d'Appétit (4 établissements) où l'on déclare vouloir ouvrir 100 unités dans les 3 ans à venir. La chaîne de Fleury Michon bénéficie, il est vrai, d'un réseau de distribution déjà en place et facilement adaptable à la restauration. Mais pour la plupart de ces nouveaux restaurateurs, l'idée est avant tout de présenter leurs produits, le restaurant servant en quelque sorte de faire-valoir. Le concept de boutique-restaurant, choisi par la plupart, en est une preuve manifeste.
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L'Hôtellerie n° 2763 Magazine 4 Avril 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE