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	d'octobre 2003	REPÈRES

Baromètre mensuel - restauration commerciale - juillet 2003

Disparité des résultats

4 La province à l'honneur
4 Meilleur cru pour les banquets
4 La restauration de premier prix en recul

Emmanuelle Georges - L'Hôtellerie/Coach Omnium

Si les chiffres globaux du mois de juillet n'accusent pas de baisse remarquable par rapport à 2002, les professionnels du baromètre de la restauration L'Hôtellerie/Coach Omnium notent cependant une érosion de la fréquentation de leur établissement : 61 % d'entre eux estiment avoir servi moins de couverts que l'an dernier. Pour leur part, les chiffres ne reflètent pas tous des tendances identiques. Plutôt perdant, le nombre de couverts servis au dîner chute de 3,5 % par rapport au cumul de janvier à juillet 2003-2002. Une partie de la profession déplore la faible venue des touristes. "J'enregistre une baisse de 20 % de mon chiffre d'affaires, où sont les touristes ?", s'interroge Eric Lequeux, du Petit Riche à Paris. Au Castellas à Collias, on regrette l'absence de la clientèle américaine. Et Philippe Carrée à Wimereux, dans le Pas-de-Calais, confie avoir travaillé avec une clientèle majoritairement régionale. "Les manifestations des intermittents du spectacle, ajoutées à un climat social globalement déplorable, n'ont pas arrangé nos affaires", rappelle aussi Pierrette Chassagny, du restaurant La Truffade à Parthenay. En revanche, l'activité banquets s'avère, quant à elle, plutôt satisfaisante avec une légère remontée au cumul de janvier à juillet 2003-2002. Aussi, à l'Ecluse à Antonne, Michel Pierunek est enthousiaste : "C'est la première quinzaine qui a été excellente, notamment pour les séminaires."
Côté addition, les indicateurs sont tout aussi disparates. Dans le vert depuis le mois d'avril, l'indice du prix moyen couvert a néanmoins tendance à perdre peu à peu de son avantage au regard du cumul 2003-2002. Et en ce mois de juillet, il ne dépasse que légèrement les résultats de l'an dernier avec une timide hausse de 0,2 % au cumul de janvier à juillet 2003-2002. En détaillant davantage les résultats, on s'aperçoit que si les restaurants de province ont de quoi se réjouir avec une hausse cumulée du prix moyen couvert de 4,8 % par rapport à 2002, les temps sont plus difficiles pour les professionnels de la couronne parisienne qui enregistrent une chute de 4,5 %. Il ressort également en juillet une belle envolée de l'addition pour les restaurants de gammes intermédiaire et supérieure avec respectivement + 2,9 % et + 4,6 % au cumul de janvier à juillet 2003-2002. En revanche, ce sont les établissements de plus bas prix qui perdent du terrain par rapport à l'an dernier avec un retrait du prix moyen couvert de 5,3 %. Aussi, la tendance semble être à l'économie pour ce qui est du quotidien, mais à la générosité lorsqu'il s'agit de se faire plaisir. Pour preuve, alors que les dîners affichent une hausse du montant de la note, les déjeuners enregistrent, eux, une baisse de cette dernière. Il faut dire que le beau temps du mois de juillet influençait plutôt les touristes à pique-niquer ou à manger sur le pouce pour profiter au maximum des journées ensoleillées. < zzz20r

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L'Hôtellerie Restauration n° 2841 Magazine 2 octobre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE