Il n'y a pas de règle absolue, cela dépend du risque des projets. Le principe est que le cash flow (flux de trésorerie = en simplifiant, résultat + dotations aux amortissements) produit par l'entreprise doit permettre au moins de rembourser l'emprunt et le prêteur va évaluer cette capacité à partir de votre business plan (voir blog). Il peut donc :
- soit refuser de financer ;
- soit exiger plus d'apport et moins d'emprunt.

A noter que l'apport peut se faire en capital mais aussi en comptes courants : l'apport en comptes courant consiste pour les créateurs à prêter une partie de leur apport à la société plutôt que de l'apporter en capital. Cette solution présente plusieurs avantages présentés dans le blog.

Enfin, en général, la part des emprunts se mesure en pourcentage de l'investissement total et non du capital emprunté. Les 20 % du capital emprunté que vous évoquez me semblent un minimum aujourd'hui (par exemple, duplication d'un concept qui a déjà fait ses preuves). Compte tenu du risque général des projets dans le secteur, le minimum d'apport exigé est plutôt de 40 % de l'investissement.