Cuisinier se plaignant tout le temps : peut-on l'envoyer de force à la médecine de travail ?

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Delphes

samedi 28 mars 2009

Hier matin, mon cuisinier arrive en me disant, j'en peux plus, je suis malade, avez-vous quelqu'un pour me remplacer ? ça arrive d'être malade bien sûr... le problème c'est que ce Mr me fait le coup tous les deux ou trois mois... la dernière fois, je lui avais dit qu'il fallait qu'il arrête, que je ne le trainerai pas comme ça tout le temps car en 18 mois de présence, c'est devenu régulier... donc hier, pour la énième et j'espère dernière fois... J'ai joint l'ANPE, et là, j'ai trouvé un remplaçant qui se présentera lundi prochain.. j'ai donc prévenu mon cuisinier que j'attendais son arrêt.. et là-dessus, il me répond 'ah, non ça va aller... j'ai dit ça comme ça...etc...' trop tard, je lui ai dit comme il a semble-t-il de gros problèmes de foie de se rendre chez le médecin et de me rapporter son arrêt...
Il y a un moment, il faut savoir arrêter le chantage... Mr a eu 3 semaines de vacances en aôut, deux semaines durant les fêtes, tous les ponts etc... je ne peux rien de plus, et il n'y a rien de plus démotivant que d'entendre quelqu'un se plaindre de 8 h à 15 h tous les jours... car à 49 ans, ce Mr est instable et voudrait mener notre affaire suivant ses humeurs... voici 15 jours, qu'il refuse de faire de nouveaux plats, etc...
S'il ne va pas chez le médecin, puis-je l'envoyer à la médecine du travail... ??? ou le mettre en vacances... vous comprenez bien, que tous les deux mois, c'est insupportable d'entendre 'j'en peux plus, il faut quelqu'un pour me remplacer...'???
J'attends vos conseils.
Delphes

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HotelRest Consultant

lundi 30 mars 2009

Cuisinier
Un exemple précis de la difficulté des employeurs face à la loi complexe et la peur des prud'homme ...
Honnêtement je ne vois qu'une solution, un avertissement par lettre recommandée pour non respect des directives données par la hiérarchie.
Pour les absences non-justifiées également, lettre recommandée rappelant que ces absences non justifiées peuvent être assimilées à une rupture du contrat de travail. Vous pourriez également ne pas rémunérer ces jours non justifiés.
Si ce Monsieur continue : Lettre recommandée et Mise à Pied de trois jours.
Et ci cela perdure ... une dernière petite lettre et un licenciement à la clef.
Vous pouvez également téléphoner à l'inspection du travail pour demander des renseignements en ce sens et ne pas vous mettre en portafaux. Vous pouvez également demander conseil à votre syndicat, ceux ci étant souvent dotés d'une aide juridique et sociale.
Si vous tenez à votre chef, vous pouvez également lui proposer un mi-temps afin qu'il se refasse une santé et qu'il se soigne sérieusement.
Cordialement.
Jean Pascal Léger
http://www.hotelrest.fr
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Delphes

lundi 30 mars 2009

le médecin lui a donné un arrêt maladie...
Vous comprenez ce Mr est mordu de pêche... alors la bonne aubaine.. d'avoir un arrêt d'une semaine... à cette période. Il n'a même pas osé m'apporter son arrêt... il a envoyé sa soeur... on croirait des adolescents... quand on pense qu'il est allé samedi chercher du matériel pour aller à la pêche cette semaine !!!! seulement j'ai trouvé un remplaçant qui travaillait depuis 17 ans dans un même restaurant qui a été racheté voici 18 mois et qui vient de déposer le bilan... ce cuisinier est donc trés motivé par le poste que nous proposons pour l'instant en CDD... C'est comme ça, qu'il pourra se retrouver à aller à la pêche à l'emploi... On critique toujours les patrons mais franchement vous trouvez ça raisonnable...
C'est démoralisant de travailler dans ces conditions...
Delphes
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castagnier

mardi 31 mars 2009

?
Votre cuisinier, c'est le meme qui etait en instance de divorce ?
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Delphes

mardi 31 mars 2009

et oui...
C'est le même qui demandait une journée pour régler son divorce... qui après que j'ai trouvé un remplaçant, me dit la veille que son divorce était reporté... c'est le même qui travaille avec son portable et qui, en s'absentant prétend à chaque fois que c'est son avocat qui l'appelle... et voilà maintenant... sa soeur m'apporte hier son arrêt maladie... car à 49 ans, incapable de venir apporter son arrêt... alors que samedi, il disait encore, qu'il avait dit ça comme ça, que ça allait aller... mais bon, là la coupe est pleine... je lui ai dit cette fois-ci, que j'avais, à sa demande, trouver quelqu'un pour le remplacer...

Je ne sais plus quoi faire..

Cordialement
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castagnier

mardi 31 mars 2009

En fait
ça peut se solutionner très vite et très facilement.
Mais déjà il faut savoir ou vous en etes de tous ces jours dont il a été spolié.
Ensuite si vous etes en règle pas de pitié/
Vous imposez vos règles drastiques.
Vous voulez une nouvelle carte( c'est vous le taulier) il refuse : AVERTO voire mise à pied (c'est quand meme une remise en cause de vos droits de direction)
Vous interdisez le portable pendant le boulot (c'est votre droit) AVERTO.
Il ne met pas sa toque : AVERTO
Rien que sur l'hygiène, la securité,la ponctualité je vous assure que je plante (à part aux ex- miens parce qu'ils sont dressés)une demie dz d'AVERTOS valables devant le CdP à n'importe qui n'importe ou.
Le tout pour agir aisi il faut etre irreprochable socialement et legalement.
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Pascale Carbillet Auteur

jeudi 2 avril 2009

Mettre tout à plat
Vous devez notifier tout ce que vous lui reprochez. Un salarié qui vient à reculons, c'est sur c'est démotivant, tout comme celui se plaint tout le temps. Par contre lui trouvez un remplacant alors qu'il est dans l'entreprise c'est limite, sauf si ce remplacement vient après son arrêt maladie.
Vous devez lui adresser des courriers à chaque fois qu'il n'exécute pas vos instructions, pour notifier ces retards. Quant à l'option de la médecine du travail je ne vois pas la raison.
Vous pouvez aussi proposer une rupture conventionnelle à ce salarié.
Mais si je me souviens bien, il s'agit d'un salarié qui ne bénéficie que d'un jour de repos par semaine, alors attention avant de sortir l'artillerie lourde des sanctions, car vous prenez le risque d'un prud'homme avec rappel de salaires pour tous ces jours non accordés.
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Delphes

jeudi 2 avril 2009

il n'a pas une seule journée de repos
on en avait déjà parlé avec Castagnier, il travaille du lundi au vendredi de 8 h à 15 h et le samedi de 11 h à 15 h... par contre sur les conseils de Castagnier, nous l'avons fait commencer une fois par semaine à 9 h... ce qui fait 4 jours à 7 h, un jour à 6 h et un autre à 4 h par jour...
J'avais proposé sinon que je le passe à 35 h du lundi au vendredi.. et je supprime les 4 h du samedi... mais là, croyez-vous qu'il sera d'accord, la paie ne sera plus la même non plus...
Que proposez-vous quand le cuisinier vous dit, "avez-vous un remplaçant pour moi... ?" tous les mois pratiquement, à la fin... il faut arrêter le chantage...
J'attends votre avis.
Delphes
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castagnier

jeudi 2 avril 2009

J'avais pas du etre assez precis
Parce que sa journée à 6 heures pour qu'elle soit considerée comme demi-journée, il faut qu'elle ne comporte que 5 heures de travail effectif donc qu'il passe 1 h à table pour le repas.
Mais ce n'est pas là l'essentiel;
Le plus important c'est le PASSIF et la regularisation de toutes ces demi-journées de repos qui ont été travaillées, non compensées ou remunérées.
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Pascale Carbillet Auteur

vendredi 3 avril 2009

Rappel des règles sur les deux jours de repos hebdomadaire
L’article 21 de la convention collective des CHR du 30 avril 1997 accorde deux jours de repos hebdomadaire aux salariés tout en prévoyant qu’ils ne sont pas forcément consécutifs et peuvent se décomposer en 1 jour et deux demi-journées non consécutives non plus.
En sachant que si l’employeur donne un jour de repos isolé, il doit faire attention à ce que le salarié ait bien droit à un repos de 35 heures consécutives minimums entre les deux journées travaillées.
En reprenant votre exemple votre salarié termine son service le samedi à 15 heures. Il a son jour de repos le dimanche. Donc il peut reprendre son travail lundi matin sans problème, il aura bien eut 35 heures minimum de repos consécutifs.
Quant à l’appréciation de l’octroi de la demi-journée de repos, sachez qu’on l’apprécie par rapport aux demi-journées de travail. En effet, une demi-journée de travail est limitée à 5 heures de travail consécutives maximum avec une amplitude de 6 heures. Autrement dit, un salarié bénéficie réellement d’une demi-journée de repos, à la double condition que sa demi-journée de travail, y compris les temps de pause, se termine 6 heures maximum après avoir commencé, et que dans cette plage horaire, il ait réellement travaillé au maximum 5 heures. Sans oublier de respecter le repos quotidien de 11 heures entre deux jours de travail.

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