Fréquentation d'un restaurant : 3 grands facteurs l'influencent

Photo
Bernard Boutboul

samedi 5 avril 2008

On s’est tous demandé un jour pourquoi la fréquentation baisse ou pourquoi elle fluctue.
3 grands facteurs influencent la fréquentation d’un restaurant.
Les facteurs conjoncturels tels que le moral des ménages, le taux de chômage, le niveau de confiance des Français…On sait que la restauration fait partie des tous premiers budgets de manœuvre quand il faut restreindre les dépenses dans le ménage. Le restaurateur n’y peut pas grand-chose à part serrer les boulons au maximum en attendant de meilleures périodes.
Les facteurs structurels tels que la modification de nos rythmes de vie, notre nouvelle façon de déjeuner, grignoter ou diner hors domicile, l’évolution de nos rapports avec l’alimentation en général…Le restaurateur n’a pas d’autre choix que de suivre et de se mettre en phase avec ces changements profonds de la société.
Les facteurs comportementaux propres à la restauration tels que la perception ou la réalité de prix trop élevés ou injustifiés, les critères que le consommateur considère désormais comme éliminatoire s’ils ne sont pas au rendez-vous (hygiène, acceuil, conseil, suggestion, écoute, respect…) ou les nouvelles attentes en matière d’agencement de décoration de confort ou d’accoustique.Ne pas être en phase avec ces facteurs c’est déjà être quasiment hors concours !
Ces 3 facteurs agissent non pas le midi ou le soir, la semaine ou le week end, mais agissent en simultanée sur les 2 fonctions possible d’un repas qu’il soit pris en restauration rapide ou dans un restaurant gastronomique :
La fonction nécessité d’un repas : il se doit d’être relativement rapide, le plus équilibré possible et pas exorbitant en prix. Un cadre supérieur peut avoir cette même recherche de fonction repas en déjeunant dans une sandwicherie le midi et dans un restaurant gastronomique le soir.
La fonction festive d’un repas : il se doit de procurer avant tout du plaisir aussi bien dans le produit que dans le lieu, on y consacre plus de temps que d’habitude car il s'agit d’un moment de convivialité et partage et cela peut aussi être un instant de découverte. Encore une fois il est possible d’être dans cette fonction repas le midi dans une sandwicherie et dans un restaurant gastronomique le soir.
Ce zapping désormais permanent des consommateurs qu’ils soient hommes ou femmes, jeunes ou anciens ,aisés ou modestes entre ces 2 fonctions repas dans leur vie de tous les jours, nous entraine vers 2 stratégies possibles lorsqu’on est restaurateur en 2008 : « Etre le moins cher ou être le meilleur ». Vouloir jouer sur les 2 tableaux n’a aucun sens, n’est pas crédible aux yeux des consommateurs et ira tout droit à l’échec.
Il faut aujourd’hui choisir son camp car la bataille de la restauration hors domicile ne fait que commencer ! Avez-vous choisit le votre ?

Photo
E.Tourisme

jeudi 17 avril 2008

le meilleur..............ou le moins cher
paul Bocuse n'a sans doute jamais été le meilleur nulle part...et pas plus aujourd'hui dans le fast food !!
mais il a toujours été à l'ecoute des autres...et il a toujours fait rever et fait plaisir ..et pour çà total respect...
Photo
E.Tourisme

jeudi 17 avril 2008

le prix le plus bas....
Prix bas ne veut pas dire "bas de gamme" chez nos clients..mais plutoit "je paye du basique et ensuite je me fais plaisir en me payant le superflu selon mes envies"...
Et je comprend...
Quand je rentre chez des collègues qui ont cassé la tirelire dans la déco et l'assiette... je me dis qu'il ont fait plaisir à leur égo.... et que je vais payer cher pour çà !!!
mais moi je suis venu pour mes emotions..pas les leurs...
Photo
Marie

jeudi 17 avril 2008

Ecouter les clients...
Bonsoir Bernard,
ecouter les clients ! d'accord!
mais voyez vous les clients sont quand même lié a l'emplacement.
Que veut dire ecouter le client en terme géneral???????? :
En fait moi j'ai besoin de vivre de mon travail et si je tiens un resto, epicerie , coiffeur dans un village je peux ecouter le client je ne vais pas progresser+ que cela, parce que je suis captif de ma clientele
Si je suis dans un endroit branché j'ai intéret à me bouger avant que mes clients (s'inventent de nouvelles passions)et partent voir ailleurs!) cela veut dire investir .
En fait ecouter le client dans la tête des marketteurs c'est avoir les moyens de bouger tres vite, ne pas être encadré par des milliards de lois tatillonnes.
Le client lui,bouge; nous avons besoin de souplesse pour anticiper,
Ecouter le client oui et oui et oui:
mais bien sûr avoir les moyens de le suivre.
Photo
Marco

jeudi 17 avril 2008

Qu'est ce qui est important ?
Un des facteurs clés de la réussite:

1. Regarder ce qui est important pour le client (qualité attendue)
2. Regarder comment le client perçoit ce même item (qualité perçue)
3. Si qualité perçue et attendue élevées alors il faut capitaliser dessus.
4. Si qualité attendue élevée et qualité perçue faible alors plan d'action pour faire monter la qualité perçue.
...

=> C'est tout simplement répondre à l'attente de ses clients et faire des clients heureux!
Photo
Bernard Boutboul

jeudi 17 avril 2008

Avoir les moyens de le suivre....
...voilà une remarque forte intéressante mais que je ne comprends pas bien Marie! Ecouter le client dans mon esprit ce n'est évidemment pas écouter "radio couloir" ou "petits potins" ou même ce qu'on dit 2 ou 3 clients hier soir!! Ecoutez le client c'est pour moi déjà l'observer dans votre restaurant, juste l'observer dans ses diverses réactions à son arrivée, lorsqu'on le place, lorsqu'il découvre la carte, à la prise de commande...etc. jusqu'au moment ou il se retrouve dehors. Je vous assure que nous le faisons régulièrement avec nos clients restaurateurs avec un œil bien entendu neutre, vous ne pouvez pas imaginer ce que l'on découvre de passionnant sur ce que pense les clients de votre restaurant sans lui avoir posé la moindre question. Et puis écouter le client, c'est faire aussi des enquêtes posées sur table par exemple (je vous renvoie sur mon sujet ou vous trouverez des exemples).Enfin écouter le client c'est aussi agir dans son sens et en fonction de ses attentes et non pas en fonction de ses fantasmes ou en fonction des conseils de quelque uns d'entre eux qui pensent plus a leur plaisir personnel qu'au plaisir de l'ensemble de vos clients. En synthèse Marie, je pense qu'écouter les clients ne nécessite pas particulièrement de gros moyens mais en revanche peut rapporter très gros.
Photo
Marie

jeudi 17 avril 2008

Qu'est ce qui est important ?
Marco,
bravo! et merci; ceci est une bonne méthode.

Signaler un contenu illicite



Gestion Marketing

Ajouter un message

Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles