Innover plutôt que de rester les bras croisés : oser tenter quelque chose de nouveau

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Bernard Boutboul

samedi 7 février 2009

En cette période de crise les idées fusent et elles sont toutes plus remarquables les unes que les autres, parfois farfelues mais l’essentiel n’est-il pas d’innover plutôt que de rester les bras croisés en attendant le retour du soleil ?
Le Little Bay à Londres dans la city a enrayé sa chute de fréquentation du à la crise, en disant tout simplement à ses clients « payez ce que vous voulez ! »Plutôt que de présenter une facture, il laisse à ses clients le soin de payer ce qu’ils considèrent être le juste prix. Voire rien du tout. Suicidaire pensez-vous ? J’avoue franchement que je ne l’aurai pas tenté ! Lui oui. Résultat ? Son prix moyen de repas a chuté de 11%, sa fréquentation a grimpée de 35%. Y A-t-il des gens qui abusent ? Oui bien sur comme partout. Une seule règle ; seules les boissons se payent à un prix fixe.
Même Google s’y met avec une campagne particulièrement ingénieuse très adaptable à la restauration. Google envoie un mail à ses fidèles en les informant que 2009 est l’année de ses 10 ans ! A cette occasion Google veut remercier les internautes, sans qui, cette merveilleuse aventure n’aurait pas été possible. Google offrira donc 45€ en bon d’achat de matériel informatique à toutes les personnes qui feront suivre le mail à au moins 10 contacts différents, avec la mention « Google fête ses 10 ans » en objet. La somme est cumulable sur plusieurs tranches de 10 contacts. Par exemple si vous envoyez 30 contacts vous recevrez 135€ ! L’internaute recevra sous 3 semaines un code à 12 chiffres qui lui permettra d’imprimer son bon d’achat en ligne. Qui finance le matériel informatique ? Les sociétés Hi Tech partenaires de l’opération qui sont relayés en publicité auprès de milliers d’internautes et peut être de Millions !
Le point commun de ces 2 idées est d’avoir osé tenter quelque chose de nouveau qui interpelle le consommateur. « En bien ou en mal l’essentiel est qu’on parle de vous » disait un éminent professeur en stratégie marketing. Sauf que ce même professeur n’avait pas encore vu le récent contre exemple de Goutu, le fameux sandwich à 1€. Le concept est plus médiatisé que nos chers 3 étoiles au guide Michelin en ce moment. En effet si l’idée d’un sandwich à 1€ en tant de crise peut s’avérer être une bonne idée pour faire du trafic, il n’en demeure pas moins que le process de fabrication devant le client de Goutu ne permet pas d’être rentable. Oser d’accord mais de façon rentable…là est la difficulté !

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edwinag

mardi 17 février 2009

innover
oui, innover mais pas dévaloriser notre travail ;
que dire de ce restaurant qui fait son menu à 5€ tous les jeudis
qu'est ce que cela veut dire :
permettre à certaines personnes de se faire un petit resto pour pas cher
c'est une bonne action : soit
mais apres
penseez_vous que les gens vont aller le samedi payer 15 ou plus leur menu alors que le jeudi il est à 5
NON POUR MOI , CE NEST PAS BIEN
et en plus ce jour là vous affichez complet donc il faut plus de personnel
à moins bien sur que le restaurateur en question ait les moyens (pas de remmboursements bancaires, pas oun peu de loyers)
et ds un petit village comment on fait ?
JE SUIS PRENEUSE D IDEES MERCI

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thierry

mardi 17 février 2009

NON A LA BRADERIE
JE SUIS D ACCORD IL SUFFIT DE 5 RESTO POUR NE TRAVAILLER 1 SEUL JOUR A 5€ ALORS STOP
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angela

mardi 17 février 2009

Bradons....
Un peu de braderie dans ces temps plus que difficile. Les clients veulent apporter le vin, le champagne, les bouteilles d'apéro, ils ont tous de la famille "patissiers" ils veulent aussi apporter le gâteau quand ils sont en groupes. Ils ne restent que le Hors d'oeuvre, le plat de résistance pour gagner notre vie. Ils veulent un endroit bien chauffé, des nappes en tissus nettes et repassées, du personnel souriant ainsi qu'un patron accueilllant, mais qui sera dans peu de temps à la soupe populaire.....
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edwinag

mercredi 18 février 2009

les temps sont durs
pour certains d'entre nous, mais surtout ne dévalorisons pas notre travail car l image de la profession en prend un sale coup
certains clienqts pensent que si on peut reduire nos prix c'est qu'il en reste encore bcp ; non, soyons honnetes et calculons au plus juste nos prix en apportant le meilleur service possible
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E-Tourisme

mercredi 18 février 2009

Revoir sa prestation...
Il est évident que pour maintenir un volume de vente en ce moment...il ne faut pas hésiter à lancer des promotions !
Mais il est sans doute tout à fait possible d'adapter sa prestation à un prix "promo".... et de mettre en supplément des prestations qui etaient incluses avant ?
Revoir tout son fonctionnement et sa prestation peut être un bon exercice...
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Bernard Boutboul

samedi 21 février 2009

Brader ou innover?
Vous avez raison sur le fond.Cependant il faut aujourd'hui regarder la situation compliquée du restaurateur, autrement. Pourquoi? parceque nous sommes dans un virage historique à la suite duquel rien ne sera plus comme avant. Ni vos clients, ni la société, ni votre personnel.Partant de là le modèle économique d'un restaurant doit etre revu totalement. Autrement dit on ne gagnera plus d'argent en restauration en appliquant les outils, les ratios ou nos façons de faire...qui ont fonctionnés hier.Il s'agit là bien plus d'une remise en cause, je pense que nous allons vers une réécriture de régles, de principes ou tout simplement de gérer.
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Bernard Boutboul

samedi 21 février 2009

Casser les prix?
Ne bradez pas votre savoir faire...je vous suis totalement. En revanche il faut trouver des solutions. Certains baissent les prix ou cassent les prix mais je peux vous assurer que les volumes supplémentaires réalisés grace a cette méthode ne compensent pas le manque en chiffre d'affaires.Sans parler de la marge qui se dégrade!La manière de la grande distribution qui consiste à en mettre moins pour le meme prix ne fonctionnera pas non plus dans la restauration. Ensuite il y a ceux qui en donnent plus pour le meme prix. Je pense que c'est une technique d'attente qui est très adaptée à la restauration, de plus elle ne coute pas grand chose. Enfin elle envoi de la générosité et par les temps qui courent c'est assez sympa!
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margot

dimanche 8 mars 2009

le client change
mm en faisant de petits prix le comportement du client change, il semblerait qu'il vienne au resto pour se nourrir et plus suelement pr se faire plaisir. Que dire de repas de st valentin ds une cafétéria ou si ds un petit resto semi gastro commander une bière pr 2 avec le menu à 23€, sans compter le client qui réserve et qui ne vient pas sans prévenir le restaurateur faisant perdre la vente de la table.Alors brader n'est guère possible, travailler à perte ne vaut pas le coup.Doit-on accepter aussi un groupe de 8 qui débarque ds le petit resto où des clients st déjà installés et qui contraindrait le restaurateur à bouger les tables dréssées pr 4 personnes en plein service?
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E-Tourisme

dimanche 8 mars 2009

Est ce que c'est vraiment "brader" sa prestation ?
N'est ce pas plutot s'adapter à la période ...aux clients ?
Désolés pour ceux qui ont investis dans du tape à l'oeil (bling-bling)... mais les clients veulent du concret.
Alors ils se regroupent pour avoir des prix, négocient pour ne pas payer la prestation non voulue, choisissent l'hôtel ou le restaurant en fonction des tarifs adaptés au budget...
Oublions les nappages, l'argenterie, les maitres de cérémonie... et faisons une prestation sincère !
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angela

dimanche 8 mars 2009

le restaurateur change aussi
Que pensez-vous de ces restaurateurs qui permettent à leurs clients de fixer eux mêmes le prix de la prestation qu'ils viennent de boire et manger?

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