"En rachetant un ancien salon de thé en septembre dernier, l'idée était bel et bien de proposer une petite restauration salée et sucrée toute la journée sans les contraintes d'un restaurant traditionnel, explique Olivier Barbot, à l'origine de BaTbat. On démarre l'activité dès 11 heures et on génère du chiffre toute la journée. La démarche peut parfois surprendre. On est parti de la restauration vers le salon de thé." L'activité salon de thé représente à elle seule 80 % du chiffre d'affaires. "Pour notre dernière adresse, nous avions prévu 280 000 € de CA sur la première année. Notre objectif est presque atteint après neufs mois d'exercice."
Autres idées qui permettent de booster l'activité : installer un brunch le dimanche matin et offrir aux clients une place dans un musée, un cinéma ou à un spectacle quand il pleut.
Un four nouvelle génération
L'équipe s'appuie sur un outil très performant, un four "qui prend peu de place dans une cuisine et permet de cuire, chauffer, mijoter, griller de façon très rapide, explique Olivier Barbot. Nous avons programmé nos différentes recettes, ce qui nous fait gagner beaucoup de temps. C'est un élément central de notre programme de développement en franchise."
Le droit d'entrée en franchise est estimé à 50 000 €, avec un investissement de départ de l'ordre de 230 000 €. Tous les plats sont préparés en avance dans un laboratoire installé dans la banlieue de Toulouse, à Colomiers. La livraison vers les restaurants se fait chaque matin. "L'outil permet de servir les enseignes dans un rayon de 500 km. On peut très bien imaginer aller jusqu'à Barcelone", s'enthousiasme Olivier Barbot.
Publié par Dorisse PRADAL