Dans les burgers, on trouve au choix du boeuf, du poulet ou des steaks de lentilles bio, ainsi que douze garnitures possibles, des fromages AOP de la région et des sauces originales, dont une barbecue à la bière Ninkasi. Les pains sont réalisés à Lyon, les pommes de terre pour les frites proviennent de Miribel (Ain) et les glaces d'un artisan de Saint-Etienne (Loire). Le ticket moyen passe de 13 € le midi à 18 € en soirée. "Nous cherchons à établir des relations durables avec nos fournisseurs et nous les référençons dans nos restaurants", explique Christophe Fargier, fondateur de Ninkasi en 1997.
40 % de la bière dans les restaurants
Ninkasi a centré son activité sur la bière. "Je revenais des États-Unis où il y avait plein de micro-brasseries. J'ai voulu faire pareil", ajoute Christophe Fargier. Le premier établissement de l'enseigne Ninkasi a été créé à Gerland à Lyon, où la bière était brassée sur place. En 2012, cette activité a été déménagée à Tarare, avec une augmentation des capacités de production. Preuve de son succès, une nouvelle usine est en construction, toujours à Tarare. La chaîne écoule 40 % de la production de bière, le reste étant vendu aux caves et aux grandes surfaces. "Comme nous privilégions les investissements pour l'activité de brassage, nous proposons la franchise pour les nouveaux entrants." Surtout que Ninkasi vise les 30 établissements d'ici trois ou quatre ans, avec des projets à Aubière et Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) Saint-Etienne, Vichy (Allier) et Roanne (Loire).
Un développement au niveau national n'est pas encore à l'ordre du jour, selon Christophe Fargier, mais un projet va voir le jour en Pologne, à Katowice. Ninkasi se développe aussi dans la distillation ; les premiers whiskey vieillissent en fûts depuis 2015. Cela complétera la gamme qui, en plus des bières de toutes sortes – 16 .000 hl en 2017, 20 000 en 2018 - comprend des tonics, des sodas des vodkas et des gins. Et bientôt du cidre.
Publié par Pierre BOYER