Century 21 vient d'annoncer son partenariat avec Bureau Veritas pour le pack transaction. Ensemble de contrôles techniques établis à l'occasion de la cession du fonds de commerce, ce pack comprend :
• un contrôle des installations électriques et gaz ;
• des appareils de cuisson ;
• un diagnostic d'accessibilité aux personnes handicapées ;
• une vérification des moyens de secours incendie et
• un repérage amiante.
Bureau Véritas décline le Pack Transaction en plusieurs versions que le professionnel peut adapter en fonction de son établissement - restaurant, hôtels, café-bars. Chaque pack comprend les principaux contrôles et diagnostics applicables en fonction de l'activité. Le coût du Pack est un forfait qui peut être augmenté par des prestations complémentaires optionnelles tels qu'un diagnostic de performance énergétique, un contrôle hygiène... Sur le site internet de Bureau Veritas Pro, le professionnel peut demander un devis ou commander le pack tout en l'adaptant en fonction de ses besoins.
Informations, transparence et force de vente
Une fois les diagnostics réalisés par ses experts, Bureau Veritas remet un rapport détaillé accompagné d'une synthèse qui résume clairement l'état du fonds et les améliorations à apporter si besoin. Son résultat pourra ensuite inciter le vendeur ou l'acheteur à faire chiffrer les travaux de mise en conformité, mais "cela ne sera pas réalisé par nos experts mais par un économiste spécialiste du chiffrage" prévient Henry Gras, directeur commercial France chez Bureau Véritas.
Ces diagnostics ne sont pas obligatoires lors de la cession de fonds de commerce hors murs. Pourtant, tout ce qu'ils balayent, sont des éléments d'importance dans le processus de vente, aussi bien pour la banque qui va financer le projet de l'acheteur, pour l'acheteur qui s'engage pour 5 à 7 ans minimum et pour le vendeur dans la fixation du prix de son fonds lors de sa mise sur le marché. Et c'est parce que ces contrôles et diagnostics ne sont pas obligatoires que, selon Century 21, le vendeur a tout à gagner à les faire réaliser. "En effet, ils démontrent une démarche de transparence de la part du vendeur et de l'agent immobilier et ils contribuent à créer une chaine de confiance entre les parties" pointe Charles Marinakis, directeur général de Century 21 France.
Si le fonds est conforme aux exigences règlementaires, c'est un moyen de justifier son prix auprès de l'acheteur et de le rassurer. Si les diagnostics concluent à des actions à mener pour une mise en conformité, cela écarte toute suspicion de connivence entre l'agent immobilier et le vendeur. En outre, cela diminue le risque d'allongement des délais de cession, de renégociation de prix à la baisse, voire d'échec de la vente. "Ces contrôles sont effectués de manière indépendante par Bureau Veritas dont c'est le métier et nous sommes convaincus que les cédants peuvent en faire un véritable argument de vente. C'est aussi un élément valorisant et sécurisant pour l'acquéreur qui aura une vision plus claire des aspects techniques du local qu'il va occuper, qui pourra anticiper d'éventuels travaux, et en intégrer le coût dans son plan de financement" complète le directeur général France du réseau national d'agences de transaction de fonds de commerce.
Partenariat affiché
"Sur le long terme, nous pensons que cela incitera les exploitants à se maintenir aux normes, ce qui sera bénéfique à l'ensemble de la profession" poursuit-il. Un point de vue qui lui est cher et qui avait déjà valu par le passé à Century 21 de s'associer à Bureau Veritas pour des contrôles techniques liés à la sécurité incendie. "Sauf pour certains mandats exclusifs, nous ne conditionnerons pas la prise de mandat de vente à la réalisation d'un Pack Transaction, mais nous espérons que nos clients comprendront en quoi cela pourra leur être utile et adhèreront à la démarche" précise le directeur du réseau qui mettra désormais en avant le logo Pack Transaction – Bureau Veritas sur les annonces Century 21 de cession de fonds de commerce.
Un marché de transactions en retrait général depuis 2012 et qui accuse, au premier semestre 2014, un net recul notamment sur le segment de la restauration traditionnelle, avec 16% de reprises en moins en 1 an et un prix de cession en retrait de 6% à 157 000 euros. La restauration rapide quant à elle a perdu 7% de reprises pour un prix de vente moyen de 84 000 euros. Une baisse de 11% comparée au premier semestre 2013*. Un contexte plutôt morose, mais tout fait propice au développement du Pack Transaction conçu, par Century 21 et Bureau Veritas, comme un outil de valorisation du fonds de commerce et de sécurisation de la transaction.
*sources : DILA - Bodacc
Publié par Tiphaine BEAUSSERON
