On plonge dans une ambiance plus parisienne chez Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, avec ces écrits raturés sur la nappe en papier des tables bistrot. Elsa Zylberstein est évoquée dans un décor féminin, avec son style poudré et précieux. Enfin, au rez-de-chaussée, l'étage dédié à Ennio Morricone, on plonge dans une atmosphère plus masculine, en noir et blanc rehaussé d'une élégante touche de bleu indigo, avec aux murs des partitions de musique du compositeur.
Comme tout est dédié au septième art au 123 Sébastopol, une petite salle de cinéma à l'acoustique irréprochable a été aménagée au sous-sol. Face à la verrière, sur l'immeuble voisin, les visages des six personnalités ont été reproduits au pochoir sur un mur jaune bouton d'or, un 'cadeau' de Serge Cachan, président d'Astotel, à ses propriétaires. Enfin, Philippe Maidenberg impose son style avec ses thématiques venues de l'enfance, comme ces mains immortalisées dans du plâtre, la mise en scène de tous les objets intimes donnés par les célébrités qui ont inspiré les chambres, créant des univers qui, au-delà d'une simple décoration d'hôtel, apportent une touche créative et chargée d'émotions. L'ensemble est par ailleurs servi par une communication intelligente réalisée par le bureau VHT.
Publié par X. S.