A l'ordre du jour
En plénière, le philosophe Charles Pepin, auteur de l'ouvrage Les Vertus de l'Echec et les sociologues Jean Viard et Dominique Wolton ont évoqué la place du secteur dans le tourisme. Mercredi, les branches se sont réunies en assemblée générale. L'Umih Restauration, présidée par Hubert Jan, a effectué un point d'étape des Assises de la restauration. L'Umih Hôtellerie, présidée par Laurent Duc, est revenue sur le numérique, la taxe de séjour, le registre accessibilité, l'environnement. L'Umih Cafés, brasseries et établissements de nuit, présidée par Laurent Lutse, sur le tabac, le code de la santé publique, les bowlings, le PMU, la Française des Jeux, les Cafés Cultures, le décret bruit, la Sacem… Et l'Umih Saisonniers sur l'économie collaborative, le développement durable, la formation professionnelle ou encore le rapprochement entre la Fédération internationale des Logis et l'Umih. Les saisonniers, présidés par Thierry Grégoire, ont également longuement abordé les négociations sociales en cours.
L'Umih, fer de lance ?
Le syndicat de la rue d'Anjou continuer d'évoluer, de s'agrandir, se dotant aussi d'outils commerciaux destinés aux entreprises adhérentes et à leurs salariés (création d'Umih Pass et d'Umih Directe). En 1997, rappelle Roland Héguy, la convention collective « a transformé l'Umih [FNIH à l'époque] en négociatrice. Nous sommes devenus un partenaire social incontournable dans le cadre des négociations paritaires ». Avec le dossier TVA « nous avons commencé à pratiquer de nouveaux modes de revendications ». Pour la première fois, les restaurateurs battaient le pavé. « En même temps nous avons appris notre métier d'influenceur ». En 2002, il y a eu la création d'Umih Formation. La structure forme aujourd'hui 25 000 personnes par an. « Mon ambition, ajoute Roland Héguy, était que l'Umih soit la profession. Nous y sommes. » Mots clés pour l'organisation en 2018 : promotion, emploi, formation, ruralité et sécurité.
Publié par Sylvie SOUBES