Réalisé à
partir des données recueillies auprès de l'ensemble de son réseau national de
franchisés, Crédipro entend informer sur l'évolution du financement des crédits
aux professionnels grâce à un baromètre qu'il prévoit de publier deux fois par an.
En analysant ainsi
l'état du
crédit professionnel
pour les six premiers mois de 2016, le
réseau constate d'abord
que le marché est plutôt fluide. Selon les données de la Banque de France,
l'enveloppe globale des nouveaux
crédits est en progression de 3,2 % par rapport au premier semestre 2015 avec plus de
29 milliards d'euros
de nouveaux crédits
accordés aux TPE-PME au
premier semestre 2016. Sur la même période, CrédiPro constate qu'au sein de son
réseau, le nombre d'accords
bancaires a augmenté de 23 % (361 accords bancaires contre 294 en
2015) pour un montant global en progression de 37 % (pour atteindre 107 M€ au premier semestre 2016), et que le
montant moyen d'un crédit est passé de 186 000 € au premier semestre 2015 à 271 000 €
au premier semestre 2016.
Des taux d'intérêt bas
Certes, ces progressions s'expliquent en partie
par l'expansion de ce réseau qui se développe sur l'ensemble du territoire
national depuis cinq ans. Mais, ajoutées à des taux d'intérêt
particulièrement bas, elles sont le signe d'un climat plutôt
favorable au financement des TPE. Au sein de son réseau, Crédipro relève un
taux de crédit moyen de 1,20 % au premier semestre 2016 (contre 1,50 % l'année passée) pour une acquisition
professionnelle en crédit moyen terme sur sept ans. "Les perspectives de maintien des taux
voire même d'une certaine diminution encore
sur la fin de l'année 2016 se confirment et correspondent aux conditions de
refinancement des banques sur le marché et l'émergence des taux négatifs", souligne Charles
Marinakis,
président de Credipro.
À noter que, comme en 2015, plus des deux tiers des projets financés par ce réseau
national constituent des créations ou des reprises d'entreprises, et que le
secteur CHR représente deux tiers des commerces de proximité financés par
Crédipro, sachant que le commerce de proximité représente 70 % des activités financées par le réseau
de courtage. Pour Charles
Marinakis, "Il n'y a pas de réticences des
banques à financer des projets, mais elles sont exigeantes
sur la qualité des dossiers".
Publié par Tiphaine BEAUSSERON