Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, a conclu, le 20 novembre, un accord national avec l’Umih, le GNI et le GNC, “permettant la mise à l’abri dans des hôtels de personnes sans domicile grâce à l’achat de nuitées auprès des établissements par les services d’État ou par des structures associatives habilitées”, détaille le ministère dans un communiqué. Cet accord succède à celui signé le 23 mars lors du premier confinement et comporte un certain nombre d’améliorations : “les tarifs proposés, plafonnés, incluent systématiquement les prestations hôtelières (linge, entretien des chambres et des parties communes), ils sont homogènes sur tout le territoire, et l'aménagement des établissements est facilité pour les professionnels qui accompagnent les personnes hébergées”.
Ce nouvel accord a été conçu sur la base des retours d’expérience et des échanges avec l’Umih à la fin du premier confinement. Le nombre de chambres concernées n’est pas encore précisé mais, rappelle le ministère, “au plus fort de la crise [du printemps dernier], ce sont jusqu’à 13 000 places qui ont été ouvertes, dans 79 départements”.