Au cours de l'année 2014, la coopérative Fasthotel, qui réunit près de 80 hôtels indépendants, a accueilli plusieurs établissement anciennement franchisés (à Monterau, Béziers, Péronne et Charnay-lès-Mâcon). Pour le directeur général de Fasthotel, Frédéric Hourmant, la venue d'anciens franchisés tient à plusieurs raisons. "Le fait que notre marque ait bénéficié d'une meilleure communication ces dernières années nous rend plus présents sur le terrain et notre système de coopérative rassure les hôteliers. L'adhésion à notre réseau représente pour eux une économie importante par rapport au coût que représentait leur appartenance à une franchise."
Implantation à Nantes, Lyon et Strasbourg
Pourtant, les réseaux d'établissements réunis en coopérative ne sont pas une nouveauté. La plupart se sont dotés d'une solide structure à l'image de Best Western ou de SEH pour ne citer qu'eux. Mais pour Frédéric Hourmant, le positionnement de Fasthotel est différent. "Notre réseau est majoritairement représenté par des hôtels 1 et 2 étoiles, fréquentés essentiellement par une clientèle affaires", précise-t-il. Pour lui, les hôtels bénéficient de tous les services attendus d'une chaîne volontaire : centrale d'achat, centrale de réservation, application mobile et carte de fidélité - qui regroupe à ce jour 15 000 membres. "La refonte du site internet a été la grande nouveauté de 2014", précise le directeur général.
Cependant, la coopérative ne cherche pas "à grossir [son] réseau à tout prix. Nous voulons avancer prudemment et efficacement", précise son directeur. La priorité reste la qualité et la montée en gamme du réseau, obligeant les plus réticents à la modernisation à sortir du groupement. "Notre objectif en 2015 est de nous implanter davantage en France, surtout dans des villes comme Nantes, Lyon, Strasbourg, Nancy ou Metz", afin de créer un réseau cohérent. Le réseau poursuivra également son évolution avec, sans doute, une ouverture vers les hôtels 3 étoiles, "en fonction des candidatures présentées", qui pourrait à terme avoir des répercussions sur son image.
Publié par Catherine AVIGNON