Face aux difficultés de passer le témoin à la jeune génération, Laurent Caraux avait du reprendre les rênes de l'organisation patronale suite au départ de Michel Morin l'année dernière. Avant la tenue de son assemblée générale, un nouveau conseil d'administration a été nommé pour deux ans, avec une particularité, le SNRTC s'est doté d'une coprésidence avec Antoine Barreau (Del Arte) et Hervé Dijols (Financière Dijols). L'occasion pour Antoine Barreau de rappeler trois engagements concrets de son organisation professionnelle. Œuvrer pour une profession rassemblée et unie afin qu'elle soit constructive et moderne. Renforcer les liens entre les adhérents et ouvrir la porte à de nouveaux adhérents qui se reconnaissent dans les valeurs portées par cette organisation patronale. Et conforter sa dimension technique pour renforcer son poids syndical et sa dimension politique. L'ADN du SNRTC, est de produire des documents chiffrés sur la base de ses entreprises afin de faire mieux passer les messages sur la problématique des métiers de la restauration. « On parle de reprise économique, mais il faut rester prudent » met en garde Laurent Caraux, car si la fréquentation des établissements de restauration, repart « on est loin des niveaux de rendement de 2014 » précise t'il. Il est constaté dans la plupart des enseignes du syndicat, un ticket moyen en baisse. Messages qui doivent être aussi pédagogiques, d'autant plus avec le changement de gouvernement en 2017 et donc de nouveaux interlocuteurs. Le SNRT veut être sur tous les fronts et les sujets ne manquent pas avec notamment les deux grandes réformes relatives à la formation et à l'apprentissage.
Publié par Pascale CARBILLET