Car la préoccupation principale du directeur général est surtout l'augmentation du prix moyen par chambre. "Nous sommes actuellement à 140 € pour les individuels et 156 € pour les groupes. Nous pouvons donc améliorer nos recettes, d'autant que la part prise par les agences de voyages en ligne comme Expédia, Booking et les autres représentent tout de même 35 % du chiffre d'affaires pour la clientèle individuelle et 65 % pour la clientèle corporate mais avec 20 % de commissions", précise le directeur.
Montée en gamme
Pour Olivier Bigot, la montée en gamme de l'hôtel va justifier cette élévation du prix moyen : "Nous devons apporter une qualité de services irréprochable", dit-il. Alors, au-delà du programme 'associates' (destiné aux employés de l'hôtel) spécifique à Dolce, le nouveau directeur va au-delà. "Ma première préoccupation est de fidéliser nos collaborateurs", explique-t-il, préoccupé par le turnover important du personnel dans l'hôtel (30 % du personnel de salle par exemple). "Par ailleurs, il faut également faire monter en gamme le produit. Nous sommes déjà très connus par notre chef, Alain Montigny, devenu MOF en 2004 et qui a obtenu 1 étoile Michelin dès 2008 au Carmontelle. Mais la montée en gamme doit se faire partout", analyse le directeur.
Des investissements importants, à hauteur de 1,5 M€ vont être entrepris dès le début de l'été pour des mises aux normes (PMR et incendie) et concerneront également un plan de rénovation des chambres. En attendant, c'est sur la qualité de service que planche le directeur général qui privilégie le dialogue avec ses employés. Tous les mois, il organise un déjeuner où participent une dizaine de personnes, tous services confondus, qu'il réunit autour d'une table d'hôte. "Tout le monde est invité à prendre la parole. Je multiplie ainsi les initiatives pour que les gens se connaissent mieux", poursuit-il. Des initiatives de 'cross training' ont même été mises en place afin que chacun connaisse le métier de son voisin.
Une offre sportive spéciale enfant
Enfin, de nouvelles activités sont proposées aux enfants, comme la participation à un atelier pédagogique sur les abeilles, grâce à l'installation de deux ruches dans la forêt. Cette activité complète une offre sportive spéciale enfant comprenant, entre autre, l'école de golf qui leur est destiné. D'autres aménagements sont à l'étude pour l'hôtel. "L'hypothèse d'un spa, par exemple, est à l'étude, déclare Olivier Bigot, mais il n'est pas prioritaire". Selon lui, ceux qui souhaitent des installations bien-être, peuvent avoir accès aux deux piscines, intérieure et extérieure (à partir du printemps), au sauna et au hammam, ainsi qu'aux appareils de fitness ou encore aux massages à la demande.
L'hôtel Dolce, qui doit faire face à la concurrence d'autres établissements de Chantilly et des alentours comme le Mont Royal, le Château Saint Just, l'Auberge du Jeu de Paume (récemment ouverte) ou encore le Château de Montvillargenne, doit s'appuyer sur ses principaux atouts en les valorisant auprès de la clientèle individuelle. L'installation d'un spa, considéré comme un élément complémentaire et indispensable à un hôtel loisir 4 étoiles devrait pourtant être un argument auquel le propriétaire belge Banimmo ne devrait pas être insensible. En effet, il est également propriétaire du Dolce la Hulpe à Bruxelles, un autre hôtel donné en gestion à Dolce et qui possède un spa Cinq Mondes, paraît-il de toute beauté.
Publié par X. S.