Très confiant dans l'intérêt que va susciter ce fonds auprès du grand public, Olivier Carvin estime que cette opération lui permettra d'obtenir, d'ici à la fin de l'année, une enveloppe de 60 M€ (en ajoutant 25 M€ d'emprunt adossé aux 35 M€ en capital), destinée à l'investissement.Son but : "Acquérir à Paris et en Île-de-France une dizaine d'hôtels, sachant qu'un hôtel est évalué entre 5 à 6 M€." Pour cet entrepreneur avisé et impatient, l'opération est sans risque pour les investisseurs : "C'est un produit sécurisé - l'hôtellerie parisienne possède des taux d'occupation de 85 % liés à des prix moyens parmi les plus élevés du marché -, rentable - entre 6 et 8 % par an - et qui offre de surcroît une très grande liquidité, donc des fonds revendables facilement : chaque année, il y a 100 à 150 transactions d'hôtels 2 à 4 étoiles dans Paris."
Des conditions indispensables à un bon rendement
Si l'opération semble a priori sans risque, plusieurs conditions constituent cependant des préalables qui méritent d'être mentionnés : la bonne tenue du marché parisien est une donnée impérative (mais les perspectives de conjoncture défavorable à Paris restent limitées), l'achat des actifs doit se faire avec une grande prudence et les ratios de gestion doivent être maîtrisés afin de ne pas acheter un bien surévalué. Enfin, l'offre doit rester déficitaire par rapport à la demande (pour justifier des taux d'occupation élevés).
Si le projet porte ses fruits, il offrira de solides rémunérations aux investisseurs particuliers tout en permettant à Maranatha de remplir son portefeuille avec des actifs de bonne tenue. Cerise sur le gâteau, Olivier Carvin y voit une solution pour "conserver un patrimoine français aux mains des Français". Autant d'arguments qui ne manqueront pas de séduire le grand public.
Publié par X. S.