La partie hébergement, quasiment terminée pour les six premiers étages, a été rapide. "Nos chambres Dédicaces [un nouveau procédé de fabrication déjà adapté dans 48 hôtels] avec leur système de 'plugs' raccourcit les délais et réduit les coûts", explique Philippe Marchand. En revanche, les travaux engagés aux 7e et 8e étages sont plus longs car plus ambitieux. Un accès par ascenseur a été ajouté et les deux étages ont été intégralement reconfigurés avec la création de quatre suites, la transformation d'une salle de fitness et l'aménagement d'une piscine chauffée à ciel ouvert.
Transparence et convivialité
Les espaces communs du rez-de-chaussée, toujours en chantier, intègrent l'esprit Feel Welcome d'Accorhotels. "On a joué à la fois sur le décloisonnement et sur le choix de nouveaux matériaux plus cosy pour inciter les gens à rester", déclare Joël Gronau, directeur marketing des marques milieu de gamme. La réception sera dématérialisée "de façon à voir le restaurant dès l'entrée de l'hôtel", déclare le directeur général. Les espaces changent de look, le bar lounge devient plus cosy, le restaurant proposera une nouvelle carte simplifiée. "L'idée est d'animer continuellement cet espace, peut-être avec des séances des démonstrations culinaires en fin d'après-midi", explique-t-il. Les nouveaux marqueurs de Mercure seront également présents comme l'Easy Work (espace de travail avec wifi et équipements connectés) ou l'installation d'une épicerie. "Quasiment neuf à ce stade, ce nouveau Mercure sera le symbole du changement de la marque", explique le directeur marketing.
La transformation doit permettre une meilleure rentabilité. La part de la restauration, estimée à 20 % du chiffre d'affaires avant travaux, devrait passer à 50 %, et le RevPAR devrait augmenter de 15 % en raison de l'augmentation du nombre de chambres, "sans compter la suite, qui va rehausser les prix moyens". Enfin, puisqu'il y a transformation totale, il y aura changement de nom, le Mercure porte de Saint-Cloud devient ainsi le Mercure Paris-Boulogne.
Publié par Catherine AVIGNON