Selon une étude menée par Flower Campings & MadeInVote auprès de 1 000 Français, “46 % disent prendre en compte la dimension durable lors de leurs vacances”, même si le tourisme durable demeure un concept flou pour 76 % des sondés. Autre paradoxe : les Français interrogés considèrent en majorité les modes de déplacement comme le premier levier d’un tourisme durable, mais ils seront encore 54 % à utiliser leur voiture thermique pour se rendre en vacances cet été.
Par ailleurs, 59 % des Français affirment accorder de l’importance aux actions des hébergeurs en faveur de l’environnement, en valorisant prioritairement le recyclage des déchets (66 %), la gestion de l’eau, ex-aequo avec la consommation en circuit court (56 %), la sobriété énergétique (51%), les actions en faveur de la biodiversité (47 %), la politique environnementale (42 %), ou encore la possibilité de pratiquer des activités respectueuses de l’environnement (41%). Mais 64 % estiment que ces actions sont insuffisamment mises en avant.
Sensibiliser la clientèle
L’étude propose quelques pistes afin de réduire cette “schizophrénie des Français vis-à-vis du tourisme durable”. Les engagements des professionnels du tourisme devraient être valorisés sur le web et in situ, via notamment les labels environnementaux. Pour le choix des transports et les modes de circulation douce, un travail de sensibilisation peut être mené par les hébergeurs. Enfin, les professionnels implantés dans des zones peu touristiques peuvent en faire un atout. Alors que le surtourisme a des effets néfastes (pollution, dégradation des sites…), les destinations moins fréquentées peuvent rimer avec préservation de la nature et tourisme durable.
Publié par Violaine BRISSART