Révélé par la presse locale (La Montagne), le phénomène a inquiété quelque peu les hôteliers-restaurateurs de Tulle (Corrèze) : la grande majorité des panneaux indicateurs les concernant était devenue obsolète, faute de mise à jour. Les panonceaux indiquaient toujours le Terminus, fermé depuis des années, ou encore l’hôtel-restaurant de La Gare fermé puis rouvert sous l’enseigne La Régalade. Sans compter La Rose des vents, le Central et bon nombre d’établissements disparus, déclassés, débaptisés…
Du côté des services techniques de la ville, on reconnaît une absence d’attention, due en partie au manque de réactions des professionnels, mais on souhaite rectifier rapidement le tir. “Nous sommes conscients de la gêne occasionnée, explique Gérard Faugères, directeur du service, les panonceaux sont en cours d’actualisation et la mise à jour sera terminée d’ici quelques semaines. Pour l’avenir, nous serons plus vigilants et nous observerons avec attention les mouvements de la profession.”
“Un gâchis économique”
Les professionnels des CHR tullistes restent prudents, connaissant les lenteurs administratives, comme au Club des hôteliers-restaurateurs de la Corrèze, dont la responsable exprime d’autres réalités : “Nous sommes heureux que la municipalité ait pris l’affaire en main après la lecture de la presse, organisant une réunion pour nous consulter, tenant compte de nos avis. Nous souhaitons que cela perdure dans le temps. Par contre, hors des villes, apparaît le problème de la remise en place des panneaux qui avaient été interdits légalement il y a quelque temps et qui sont aujourd’hui autorisés. Plus utiles en campagne qu’en ville, il va falloir du temps pour les refaire, les poser, etc. Il y a eu là un véritable gâchis, économique comme culturel, pour rien.”
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Publié par Jean-Pierre GOURVEST