"Du temps de mes parents, il n'y avait pas de jour de fermeture hebdomadaire. Le soir, je voyais ma mère s'endormir épuisée sur la banquette du restaurant. Je me disais : jamais ça", se souvient Danièle Bach qui a d'abord travaillé pour une importante entreprise de travaux publics.
Le jour est venu pourtant où il a fallu aider les parents, puis son frère qu'elle a suivi lorsqu'il a ouvert sa première affaire près de Cahors. "J'étais en salle", dit-elle. Un métier qu'elle a exercé de 1991 à 2009 dans trois restaurants à Toulouse avant de passer en cuisine.
Notion de famille
"Je n'ai pas appris à faire la cuisine, je fais celle que j'aime manger", dit-elle. Mais chez les Bach, la notion de famille est vivace. William passe deux lundi par mois avec sa mère. "Il me montre comme il s'y prend pour faire tel ou tel plat, et Bernard n'est jamais avare d'une recette. Ma cassolette de canard, ma terrine de jarret de porc, lentilles et foie gras, lui doivent beaucoup", dit-elle.
Dans quelques jours, Danièle Bach récupérera le nom qui était resté accroché à son précédent restaurant de la rue des Moulins et le 34 rue des Filatiers. Cette ancienne épicerie corse qu'elle a transformée en restaurant deviendra Tatie Danielle.
Publié par Bernard DEGIOANNI