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Dans vos régions
L’Union des restaurateurs limonadiers cannois vient de rejoindre le Groupement national des
indépendants pour lutter ensemble contre la concurrence déloyale, le déplafonnement des loyers
ou encore la baisse du tourisme d’affaires.
N
oël Di Giovanni
, président
de l’Union professionnelle
des restaurateurs limonadiers
(UPRL), qui représente les
professionnels de Cannes et sa
région, a signé le rapprochement
de sa structure avec le Groupement
national des indépendants (GNI).
“Cette décision intervient alors que le
tourisme de loisirs cannois fait face
à une concurrence de plus en plus
forte et que le tourisme d’affaires,
en plein recul, ne permet plus de
faire vivre les commerces de la ville”
,
précise le communiqué. Lors de cette
signature entre Noël Di Giovanni et
Didier Chenet
, président du GNI,
les deux hommes ont rappelé quels
étaient les combats menés.
Concernant les fonds de
commerce :
“L’UPRL mène
un combat sans précédent
auprès des pouvoirs
publics locaux contre le
déplafonnement sauvage
des loyers qui entraîne de
plus en plus de fermetures
- un dépôt de bilan par
jour à Cannes -, et cela à
l’avantage des grandes
enseignes internationales.”
Le coût
des parkings a également été abordé :
“De plus en plus de villes laissent la
gestion des parkings publics à des
sociétés privées qui appliquent des
prix exorbitants. Cette problématique,
particulièrement importante pour
Cannes où les parkings sont les plus
chers de France, est un véritable coup
dur pour les activités commerçantes
qui voient leur clientèle aller vers
d’autres communes.”
À propos de la
gestion des bio-déchets :
“En 2016,
une loi plus stricte sur le tonnage des
déchets va être mise en place. Le GNI
et l’UPRL ont donc décidé d’anticiper,
et proposent la mise en place du
recyclage des bio-déchets.
Une expérience de tri lancée en
2014 par le Synhorcat auprès de
80 restaurateurs de la capitale s’est
révélée être une véritable réussite.”
Sur l’encadrement des meublés
touristiques :
“Le GNI a proposé en
septembre 2014 plusieurs ajustements
à la loi Alur. Cette dernière est certes
venue combler un vide juridique, mais
elle ne répond pas aux inquiétudes
des hôteliers, ni à la demande d’équité
fiscale demandée par le GNI.”
Les agences de réservation en ligne
sont également dans le collimateur
des deux organisations. Enfin, Didier
Chenet et Noël Di Giovanni veulent
contribuer au développement du titre
de Maître restaurateur.
Q
Noël Di Giovanni
(à gauche) et
Didier Chenet
, lors de la
signature du rapprochement de l’UPRL avec le GNI.
À Cannes,
les professionnels s’unissent
pour défendre leurs commerces
L’hôtel Barrière Le Majestic
se met sur son 31 pendant le Festival de Cannes
Le Festival de Cannes, qui se tiendra
cette année du 13 au 24 mai, est
un événement économique majeur
pour l’hôtel Barrière Le Majestic
puisqu’il permet de réaliser 15%
de son chiffre d’affaires annuel
en douze jours. Le palace affiche
un taux d’occupation de 100%,
ses 349 chambres et suites étant
réservées un an en avance, ce qui
représente 4 200 nuitées.
La suite la plus prestigieuse du
Majestic, qui est aussi la plus chère
de la Côte d’Azur (39 000 € la nuit ;
650m
2
avec une terrasse de 150m
2
avec piscine) est occupée pendant
tout le festival. Dans les restaurants
de l’hôtel, ce sera aussi le festival de
la gastronomie : 15 000 bouchons
de champagne vont sauter, tout
comme 10 000 bouchons des
meilleurs crus de France. Environ
800 kg de langoustes, 350 kg de
foie gras, 50 kg de caviar sont
habituellement consommés. Dans
les coulisses, les 700 employés
(contre 300 en période hivernale)
sont à pied d’œuvre. Les restaurants
(La Petite Maison de Nicole,
le Fouquet’s Cannes, La Plage-
Majestic Barrière) servent
25 000 repas, à table ou lors de
réceptions pouvant accueillir
jusqu’à un millier de personnes.