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Quel grand plat classique est votre favori ?

La blanquette de veau, riz pilaf. C’est le sum-

mum de la cuisine française. Je l’ai retravaillée

avec du gingembre, de la coriandre, du curcu-

ma… On la repense tout le temps.

Le plat best-seller de votre carte ?

La Fera rôtie au pain, citron bergamote et

amandes. Les clients mangent la peau qui fait

corps avec une fine tranche de pain. Quand elle

s’arrête, ils me la réclament.

Le plat de votre carte que vous préférez ?

C’est toujours le dernier que je préfère. Au-

jourd’hui, c’est le Pigeon à l’olive verte et noire,

origan, chou-fleur cuit et cru, chou grillé avec

un caramel origan-piment. J’adore ce plat. Il y a

une belle synergie entre les différents produits.

Le plus beau compliment ?

Quand les gens me disent :

“On a adoré votre

cuisine. On va revenir.”

C’est sincère et touchant.

Également

Paul Bocuse

, qui m’a glissé :

“Elle a

du goût ta cuisine mon petit gars !”

La critique qui vous a le plus marqué ?

Il y a une dizaine d’années, un ami qui gravite dans

le milieu de la cuisine m’a dit :

“Il faut que je te parle.

Ça ne va pas. Ta cuisine n’est pas à la hauteur.”

Ce

n’est pas agréable à entendre mais cela m’a fait

réfléchir car je savais qu’il me disait ça pour mon

bien, pour me faire progresser. Cette critique a été

constructive. D’ailleurs, depuis ce jour-là, je n’en-

tends plus que les critiques négatives. Je sais que

cela peut me faire avancer, qu’il faut travailler tou-

jours plus et ne jamais se reposer sur ses acquis. En

cuisine, nous sommes comme des funambules sur

un fil. L’équilibre est fragile, c’est pour cela qu’il faut

toujours être à l’écoute des clients et de son équipe.

Le secret de la réussite ?

Le travail, l’abnégation et l’humilité.

Picasso

disait :

“J’espère que l’inspiration me trouvera en train de tra-

vailler.”

Le secret, c’est le travail avant tout.

Un rêve à réaliser ?

Se réaliser pleinement. Être bien. Pour que ma cui-

sine soit bien, il faut que je le sois aussi. Et avoir

une troisième étoile

Michelin

.

En cuisine, nous sommes comme des funambules sur un fil.

L’équilibre est fragile, c’est pour cela qu’il faut

toujours être à l’écoute des clients et de son équipe.”

25 avril 1971

:

naissance à Grenoble

1989

:

CAP cuisine, école hôtelière de Grenoble

1991

:

Hôtel Beau Rivage, à Condrieu (Rhône)

1992

:

Restaurant de la Terrasse, à Loyettes (Ain)

1993

:

Les Terrasses d’Uriage, à Uriage-les-Bains (Isère)

1995

:

La Tour d’argent, à Paris

1996

:

Les Ambassadeurs, Hôtel de Crillon, à Paris

1997

:

Les Terrasses d’Uriage

2004

:

chef des Terrasses d’Uriage

2005

:

2 étoiles

Michelin

2007

:

publication des

Terrasses d’Uriage-Les-Bains, la brigade de Christophe Aribert,

aux éditions Glénat

2009

:

victoire au concours de photographie culinaire d’Oloron-Sainte-Marie

2010

:

chef-consultant pour le restaurant de l’Opéra Garnier, à Paris. Création du challenge

des chefs étoilés

2013

:

publication d’

Aribert

, aux éditions Laymon

En dates

Nombre de places

assises

:

38

Nombre de couverts

par jour

:

70

Nombre de services

par semaine

:

7

Prix des menus :

e

menu du marché

:

69 € et 87 € avec

deux verres de vin,

eau et café

découverte

:

108 €

sur mesure

:

155 €

(trois plats au choix)

les spécialités

:

159 €

e

les Terrasses

:

185 €

Ticket moyen

:

180 €

Effectif

:

9 personnes

en salle, 9 en cuisine

En chiffres

L’ÉQUIPE

Directeur de restaurant

et chef sommelier :

Jean-Jacques Reuil

Seconds de cuisine :

Loïc Chambaz

et

Chloé

Laguilhomie

Responsables pâtisserie :

Carole Lesquer

et

Yannick

Vacher

Maître d’hôtel :

Jean Lopes

8 septembre 2016 - N° 3515

L’Hôtellerie Restauration

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