Le bel été des hôtels corréziens
Conjoncture - mercredi 11 février 2009 09:40
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19 - Corrèze La période estivale 2008 aura été particulièrement favorable à l’hôtellerie de la Corrèze, si l’on en croit une étude publiée le 10 février par l’Insee du Limousin.
Avec une hausse de 5 % sur un an, 250 000 nuitées ont été comptabilisées, entre juin et septembre, sur les 601 000 relevées sur la région. De fait, celle-ci paraît attirer dorénavant les Français plus que les étrangers dans l’inversion d’un phénomène démographique qui privilégiait jusque-là ces derniers. Ils ne représentent plus qu’un client sur six, mais qui recherche il est vrai l’hébergement haut de gamme en 3 ou 4 étoiles. Les analystes de l’institut attribuent cette tendance au prix des carburants, qui oblige les nationaux à limiter leurs déplacements, et les visiteurs hors frontières à rester chez eux.
Une attirance saisonnière
Dans ce syndrome de vases communicants, les régions rurales tirent leur épingle du jeu, avec 84 % de leurs résidents temporaires citoyens français. Les pays de Brive, Tulle et Ussel marquent cependant une attirance saisonnière, avec des pics de fréquentation estivaux, dépassant jusqu’à 80 000 nuitées en août, avec un taux d’occupation particulièrement élevé. Alain et Laurence Burgaud, du SophMotel, établissement 3 étoiles en bordure de l’ancienne N20, à Saint-Pardoux-l’Ortigier (15 km de Brive) soulignent “un chiffre à la hausse en rapport avec la fréquentation, et l’arrivée malgré tout de Belges ou de Hollandais attirés par le calme du lieu”. C’est cette carte de pays vert, de gastronomie et d’authenticité qui semble jouer un rôle majeur dans le développement touristique départemental. En terre corrézienne, la crise aura eu cette année des effets limités en milieu HCR. Mais jusqu’à quand ?
Jean-Pierre Gourvest |
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