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Les hôteliers d’Ille-et-Vilaine pas rassurés après le mois de juillet

Conjoncture - jeudi 13 août 2009 12:28
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35 - Ille-et-Vilaine L’enquête de conjoncture mensuelle du comité départemental du tourisme décrit l’émergence d’une clientèle de proximité, économe et qui hésite de moins en moins à négocier.



Cela aurait pu être pire, semble dire l’enquête de conjoncture mensuelle pour le mois de juillet du comité départemental du tourisme d’Ille-et-Vilaine. Mais cela n’empêche pas cette enquête qualitative réalisée auprès d’un panel représentatif de 110 partenaires touristiques effectué du 1er au 7 août 2009 (95 répondants) de pointu des tendances parfois inquiétantes pour les professionnels.
En dépit d’un certain soulagement (le mois de juillet 2008 avait enregistré son plus bas niveau de fréquentation de ces dix dernières années), le taux de satisfaction des professionnels à l’égard de la saison estivale en cours avoisine les 60 %. 
La météo n’a certes pas fait de cadeaux : l’étude relève qu’au cours du mois de juillet, seul 5 jours ont dépassé les 25 °C et un taux de précipitation supérieure de 30 %. Mais les tendances les plus préoccupantes sont ailleurs. Premier constat : la fuite de la clientèle étrangère. Leur nombre a baissé et seuls 54% des professionnels se déclarent satisfaits par leur volume de fréquentation. Les Britanniques restent les touristes étrangers les plus assidus, suivis par les Belges et les Allemands.

Une désaffection que n’est pas véritablement parvenu à compenser la “présence marquée d’une clientèle marquée de ‘proximité’”, relève les auteurs de l’étude, qui la décrive comme “une clientèle très économe, qui se contente des dépenses essentielles et n’hésite pas à négocier”

Ce dernier facteur préoccupe bien sûr tout particulièrement les professionnels, alors que sous l’onglet ‘perspectives’, l’enquête perçoit “outre les réservations tardives, une tendance à la négociation des tarifs et une réduction de la durée de séjour”.

Des hôteliers “très réservés”

Parmi les professionnels du département, les hôteliers sont les plus pessimistes. Il convient de citer l’étude in extenso sur ce point. Dans la continuité d’un premier semestre très difficile (60 000 nuitées en moins), [ceux-ci] se montrent très réservés sur la fréquentation de ce mois de juillet 2009. Seuls 50 % d’entre eux se sont déclarés satisfaits au regard du remplissage de leurs établissement en juillet. Les hôteliers du département ont souffert du manque de passage de la clientèle individuelle, que n’a pas comblé une fréquentation ‘affaires’ encore bien présente en juillet. Les hôteliers sont nombreux à souligner qu’ils doivent désormais faire face à une pratique, relative à la négociation tarifaire, de plus en plus marquée de la part de la clientèle touristique ; clientèle qui se montre également très économe sur les consommations connexes (petitdéjeuner, …)
De quoi voir le mois d’aoûtr d’un mauvais œil ? “Dans tous les cas, conclut le comité départemental du tourisme, la météo sera le facteur clé du mois d’août…”
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