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À Lyon, l’Umih reste ouvert la nuit

Conjoncture - mardi 25 janvier 2011 15:21
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Lyon (69) Au Sirha, le syndicat a rappelé son soutien sans faille aux établissements nocturnes de l’agglomération rhdoanienne.



Laurent Duc, président de l'Umih 69, et Pierre Chambon, , vice-président en charge des établissements de nuit depuis octobre 2009.
Laurent Duc, président de l'Umih 69, et Pierre Chambon, , vice-président en charge des établissements de nuit depuis octobre 2009.

Avec un DJ sur son stand au Sirha, l’Union des métiers et des industrie a rappelé son rôle de partenaire du monde de la nuit et des établissements nocturnes. Laurent Duc, président de l’Umih 69 et président de la Fédération nationale de l’hôtellerie française (FNRF) confie : “80 % du tourisme lyonnais est du tourisme d’affaire. On ne peut pas faire des congrès en proposant uniquement une offre d’hébergement et d’espaces. Lors d’un séjour, les congressistes prennent une soirée pour sortir. Les nuits lyonnaises méritent la même renommée que la gastronomie de la ville.” Mais dans la cité rhodanienne, la situation demeure délicate.

Chefs d’entreprise inquiets

Les établissements nocturnes ont subi des pertes énormes depuis le passage de la loi interdisant de fumer dans les lieux publics : “Les bars affichent des pertes de 20 à 30 % de leur chiffre d’affaires”, regrette Laurent Duc. 13 autorisations tardives (sur près de 230 à Lyon) ont été supprimées. Jean-Luc Chapelle, patron de plusieurs établissements de nuit lyonnais témoigne : “J’avais une cinquantaine de salariés, maintenant une trentaine, et j’en suis à mon deuxième exercice déficitaire.” Pierre Chambon, vice-président en charge des établissements de nuit depuis octobre 2009, le rappelle : “Le monde de la nuit représente à Lyon quelque 300 établissements et près de 2 000 emplois. Après deux ans de crise, qui ont particulièrement frappé les établissements qui ferment après une heure, nous avons ressenti un manque de considération de la part des pouvoirs publics et créé Sauvez la nuit. Ce collectif de 70 entreprises du monde de la nuit a négocié, aux côtés de l’Umih, avec le préfet et obtenu une autorisation tardive de 4 heures du matin, en juillet 2010.

Soutien bénéfique et nouveaux chantiers

Pierre Chambon confirme : “Depuis juillet 2010, nous avons mis en place grâce à l’Umih - notamment grâce à ses ressources juridiques - des tables rondes, tous les trois mois, avec la préfecture du Rhône pour évoquer les problèmes en cours”. Parmi ces derniers figurent la gestion des nuisances sonores et le système de dérogations. Ces dernières ne sont pas systématiques et doivent être demandées aux autorités publiques. Pierre Chambon s’insurge “contre une situation de précarité inadmissible pour des chefs d’entreprise” : “Du jour au lendemain un fonctionnaire de l’état peut décider de la fermeture d’un établissement sans procès”.  Pierre Chambon évoque aussi le souhait d’obtenir pour chaque établissement possédant une licence IV une dérogation systématique de 3 h du matin.
Sophie Senty

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