Actualités
Accueil > Actualités > Conjoncture

Tourisme en Côte d'Opale : "le compte n'y est pas"

Conjoncture - mercredi 28 septembre 2011 12:23
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Le Touquet (62) La Côte d'Opale tire un bilan mitigé de sa saison touristique. Certes il a plu, mais la météo n'explique pas à elle seule la baisse de fréquentation.



La météo, bonne ou mauvaise, ne motive plus seule les clients.
La météo, bonne ou mauvaise, ne motive plus seule les clients.

Après un printemps exceptionnel, qui a battu dans le Nord-Pas-de-Calais le record d'ensoleillement de 1952, la météo de l'été n'a pas été à la hauteur des espérances des professionnels du tourisme. L'heure est donc au bilan. "Le compte n'y est pas, estime Thierry Grégoire, président de l'Umih terre et mer d'Opale et de la Fédération nationale des saisonniers. Avec la crise, on s'attendait à une augmentation de l'activité touristique locale : en juillet, nous avons enregistré – 3 % pour l'hôtellerie, et jusqu'à – 30 % pour la restauration, notamment l'activité en terrasse." Au Touquet, le taux d'occupation a été de 77 %, soit en deçà de l'année dernière. "Août a un peu sauvé un mauvais mois de juillet, même si on ne rattrape jamais totalement…", remarque Thierry Grégoire. Sur la côte en général, 41 % des professionnels du tourisme jugent la fréquentation globalement en baisse dans l'hôtellerie, 45 % en restauration.
S'il a effectivement beaucoup plu en juillet, la météo maussade n'est pas une surprise dans le Nord-Pas-de-Calais. Il faut plutôt tabler sur un changement de comportement des clients, plus nomades. "Ils ont digéré l'outil internet et se décident à la dernière minute pour des séjours plus courts. Nous n'avons plus de visibilité", regrette Thierry Grégoire. La Côte d'Opale a heureusement pu bénéficier de la présence des Belges et des Anglais, qui partent moins dans le Sud et plus près de chez eux, crise oblige. Mais hôteliers et restaurateurs comptent plutôt sur l'attrait de l'arrière-pays et des manifestations qui y sont organisées (son et lumière, Main square festival d'Arras) pour fixer les clients en mal de soleil.
Marie-Laure Fréchet

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Gestion en CHR : outils pratiques
par Jean-Claude Oulé
Services
  Articles les plus lus