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Un début de crise pour l'hôtellerie française ?

Conjoncture - jeudi 1 décembre 2011 11:42
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Selon le cabinet d'experts, la crise économique semble commencer à faire sentir ses effets sur l'hôtellerie parisienne. Moins exposée à la conjoncture internationale, l'hôtellerie de Province a globalement fait un bon mois en octobre. Toutefois, l'impact de la crise pourrait progressivement s'y faire sentir.



Selon le baromètre mensuel de la conjoncture hôtelière réalisé par le cabinet Deloitte, les performances de l'hôtellerie parisienne indiquent que les difficultés économiques que connaissent la France et l'Europe rejaillissent sur la demande et sur les prix moyens dans l'hôtellerie. Ainsi, en octobre, le chiffre d'affaires hébergement (RevPAR) des hôtels parisiens est en recul par rapport à l'année passée. À l'exception de l'hôtellerie 2 étoiles, toutes les catégories sont concernées par cette baisse.

Plus inquiétant, les deux leviers du chiffre d'affaires que sont l'occupation et le prix moyen sont concernés. Les reculs restent limités, à moins de  5%, mais l'homogénéité du phénomène interpelle. Cela constitue un coup de semonce dans un marché qui était orienté à la hausse depuis le début de l'année. Si Paris semble d'ores et déjà confronté aux premiers effets de la crise, le reste de l'hôtellerie française a bien résisté en octobre. Les chiffres d'affaires de l'hôtellerie de Province et de la Côte d'Azur continuent d'afficher une croissance appréciable. L'activité des grandes agglomérations est globalement dynamique et des villes comme Nantes ou Le Havre ont su tirer parti d'événements - congrès des avocats pour l'une et Transat Jacques Vabres pour l'autre - pour enregistrer de belles performances.

Si, pour l'instant, seul Paris a connu les prémices de la crise, l'ensemble de l'hôtellerie française pourrait rapidement être concernée. Les entreprises recommencent à faire de plus en plus attention à leurs frais de déplacement et les clientèles d'agrément pourraient rapidement devenir frileuse à partir en week-end.

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par Corinne Veyssière
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