Mauvais début d'année pour l'hôtellerie française. Janvier n'a pas été un mois favorable : les performances des chiffres d'affaires hébergement sont en baisse par rapport à l'année passée. Pas de véritable chute de l'activité, mais des chiffres d'affaires qui, au mieux, stagnent et, au pire, reculent de près de 5 %. Bien sûr, janvier n'a jamais été un bon mois pour l'hôtellerie française. Les niveaux d'occupation et de prix moyens sont traditionnellement bas à cette période et la conjoncture économique n'arrange rien à la situation.
Il s'agit de la troisième année consécutive où le mois de janvier s'inscrit en retrait de l'année précédente - à l'exception de l'hôtellerie de grand luxe qui, en janvier 2012, enregistrait une progression supérieure à 10 % de son chiffre d'affaires hébergement par rapport à 2011. La baisse de janvier 2014 est une baisse modérée mais qui ne fait que prolonger une situation difficile.
Baisse des prix moyens pour la Côte d'Azur
Signal inquiétant dans ce contexte, l'hôtellerie parisienne affiche des chiffres d'affaires hébergement en léger retrait par rapport à l'année passée. Les hôtels de grand luxe parviennent bien à engranger une hausse de 2,7 % de leur RevPAR, mais cela reste une exception dans le paysage hôtelier parisien.
Pour la province, le phénomène est encore accentué. Les baisses sont quasi générales. L'hôtellerie de grand luxe parvient bien à stabiliser son chiffre d'affaires hébergement mais, pour les autres catégories, le recul est marqué, entre 4 % et 6 %.
Enfin, la Côte d'Azur a connu un gros coup de frais. L'occupation et les prix moyens chutent sensiblement avec, au final, des chiffres d'affaires en diminution de 7 % à 24 % par rapport à l'année passée. En période hivernale, l'hôtellerie azuréenne est particulièrement sensible au marché Mice (congrès et affaires) et la moindre baisse d'activité sur ce segment se fait très fortement sentir.